mercredi 26 août 2009

Des nouvelles fraîches

Je voulais en profiter pour mettre des nouvelles de tout ce que j'ai fait cette semaine, mais voilà, ma fille aînée m'est tombée sur le dos, "on y va, on y va !"

La suite ce soir..... si elle me laisse tranquille !

Quoi ? Fred Vargas est une femme ?


A la médiathèque l'autre jour, je flâne dans les rayonnages sans idée précise, et je tombe sur les policiers.
Plus jeune, j'ai adoré les bouquins de Robin Cook, leur ambiance médicale, leurs secrets que je débusquais au fil des pages...
Pour moi, un bon thriller se dévoile petit à petit, il faut que le lecteur ait une chance de démasquer le grand vilain méchant et sa mécanique perverse, sinon c'est pas drôle.
Higgins Clark par exemple, elle m'énerve, parce qu'elle place dès le début un gros gentil qui se transforme toujours à la fin, avec le rictus qui va bien : "Hin hin, tu ne pensais pas que c'était moi hein ? Eh ben si !"
Agatha Christie, c'est le contraire, elle te raconte toute l'histoire et à la toute fin, genre les deux dernières pages, pouf, t'as un personnage qui surgit de nulle part, on n'en a jamais entendu parler, on ne sait rien de lui, et voilà, hop ! il décroche et l'arme et le mobile et les circonstances favorables, imagine la pile des livres de prix à la fin de l'année scolaire tous dans les bras du même.... Pfff, c'est nul.

Alors là me voilà arrivée devant les V, un petit bouquin édition de poche me fait de l'oeil là-haut sur le présentoir, Fred Vargas, un accordéoniste flou, un titre discret, Sans feu ni lieu, mais... euh... ça ne veut rien dire ça ?
Je retourne, lis le résumé. Louis, Clément, Marthe, oh la, un peu trop de prénoms à la file, Marc, Lucien, Mathias...
Prête à le reposer, j'accroche, un peu plus bas, la description de l'auteur : Archéologue, spécialiste du Moyen Age, elle est aujourd'hui considérée comme une des valeurs sûres de la littérature policière. Elle a publié...
Je ne sais pas pourquoi, j'ai sursauté à cette découverte : c'est une FEMME ? LE Vargas dont tout le monde parle ? Bah faut croire...

Bon, j'ai embarqué le mini-livre, je l'ai avalé en trois heures, et à la page 134 j'avais trouvé l'assassin. Même pas drôle. Mais ce n'est peut-être pas son meilleur bouquin.
Si j'en trouve un autre, je retente l'expérience, mais pas de quartier : pas trop mon style, c'est un peu un fourre-tout plein d'allusions aux livres d'avant, à ceux d'après, et moi j'aime bien qu'un bouquin forme un tout à lui tout seul.

Bonus : j'ai appris la différence entre un mulet et un bardot. C'est toujours ça de pris.

vendredi 21 août 2009

Se prendre la tête

Nouvelle journée qui se termine.
Pas de lettre au courrier.
Centre des Impôts et avocate aux abonnés absents.
J'ai attendu à la CAF 40 minutes pour m'entendre finalement dire : "Ecrivez à Mr Truc, il vous fixera un rendez-vous pour vous donner ces renseignements."
Je me suis heurtée à la porte fermée de la Médiathèque (quatrième fois en deux semaines) et j'ai refait les 20 minutes de trajet retour sous le même soleil de plomb qui m'avait déjà cuite à l'aller.

Du coup, je viens de passer cinq heures sur l'ordi, pour créer un nouveau blog.
Je me suis bien pris la tête, encore plus que pour celui-là, pour la mise en page et les couleurs.
Je ne suis pas encore très contente du résultat mais bon, tant pis, ça ira bien pour le moment.

C'est que j'ai rendez-vous avec ma première associée...
On dirait que ça prend forme, mes projets.
Chouette !

jeudi 20 août 2009

"Bonjour, ça va ?"

Comme le dit si bien Angel, "je marche sur le chemin de la zénitude"...

Je n'ai pas réussi à dormir cette nuit plus de dix minutes d'affilée, merci les voisins, les matous en chaleur, les fous du volant, les moucherons, la canicule, le tsunami, le gratin de patates brûlé, la télé cassée, et le coup de soleil pile poil au creux de ma nuque.

Je n'ai pas retrouvé les fiches de paie de mars et avril de mon fiston, que je dois faxer urgemment à cette ch.. de l'agence qui nous harcèle depuis le début de la semaine, avec sa montagne de paperasse à lui faire parvenir "sinon je loue à un autre dossier..."

J'ai perdu deux heures pour retrouver mes propres fiches de paie, que j'avais glissées dans le classeur impôts trimballé mardi dans ma voiture surchauffée, et qui commençait à fondre contre le pare-brise, parce que bien sûr je l'y ai oublié depuis.

Le facteur n'a toujours pas eu la merveilleuse idée de me remettre la lettre-chèque des dits-impôts, et ça commence sérieusement à me taper sur le système, du genre la prochaine fois j'explose cette PUTAIN DE BOITE AUX LETTRES POURRIE !

J'étais censée partir à 9h ou à 10h pour Montpellier, pour commencer les cartons de mes filles et nettoyer à fond leur maison pour les visites de l'agence, qui ne vont pas tarder à commencer puisque préavis déposé.
La perspective de plusieurs heures de ménage par 38° à l'ombre me met en joie.

Mais avant je dois aller mendier à la banque pour retirer les derniers 25 misérables euros qui me restent, avant d'atteindre le plafond de 3.000 du découvert autorisé.
Parce que je n'ai plus une goutte d'essence dans la voiture et que le péage coûte 4 euros.

Ouais, je vais prendre l'autoroute, il est hors de question que je me tape une heure et demie de nationale à touristes en vacances, qui cherchent une place pour leur foutu camping-car de merde, en plein soleil et sans clim !

Et si t'as quelque chose à y redire t'as qu'à venir ! T'a'har ta gueule un peu, comment je vais te la refaire !

Putain merde fait chier à la fin !

mercredi 19 août 2009

Mort de rigoler

Rien au courrier aujourd'hui encore.
Je ronge mon frein.

Elle m'a bien fait rire quand même.

C'est toujours ça de pris.

La fleur d'amour cueillie dans ton jardin

Je n'en peux plus d'attendre encore une fois le facteur, chaque jour, depuis une semaine. Même si cette fois-ci j'attends de bonnes nouvelles, la lettre-chèque des impôts, ça réveille en moi des souvenirs douloureux et trop récents pour que j'arrive à les gérer sans trop de dégâts.

Mardi soir, j'apprenais que j'allais recevoir 2 500 euros. Mercredi matin, chez la psy, j'ai pu dire à quel point cette perspective m'effrayait, parce qu'elle m'apparaissait comme le début du changement, la première rentrée d'argent significative, mais surtout, le signe que la roue tournait enfin en ma faveur : cela ne m'était pas arrivé depuis un moment.
L'après-midi, j'ai appelé le Centre des Impôts, pour en savoir un peu plus au niveau des délais. L'homme que j'ai eu au téléphone m'a confirmé la somme, la date d'émission (16 juillet 2009) et l'imminence du paiement, soit par virement, soit par lettre-chèque. J'ai raccroché, à nouveau bouleversée : ce n'est pas un rêve, c'est vraiment à moi que ça arrive.
J'ai appelé mon avocate, toujours aux abonnés absents : son nouveau message indique que le cabinet est fermé du 10 au 17.
Ne voulant pas rester seule avec cette angoisse qui remontait, j'ai passé la soirée chez des amis, entre piscine et salade landaise, nous avons guetté les étoiles filantes, et dépensé les 52 millions du futur tirage de l'Euromillions.

Le jeudi, la grasse matinée m'a permis d'attendre 11h sans trop de dégâts, mais rien dans la boîte aux lettres. Le vendredi, deux enveloppes de la Trésorerie, aargh, les deux pour ma proprio qui habite au second. J'attends, j'attends, ce sera pour lundi...
Mes deux filles viennent passer le week-end à la maison, c'est la féria, le petit s'amuse comme un fou, sieste, télé, plage nous traversons la canicule.

Elles repartent samedi soir et la nuit est difficile. Je me plonge dans l'écriture pour ne pas trop réfléchir, mais ça ne marche pas : dimanche midi, je me verse un premier verre de Mauresque, pastis et sirop d'orgeat.
Une nouvelle nuit blanche, et le lundi aligne ses minutes désolantes de lenteur. 6h, 6h30, 7h, 7h10, 7h13...Les chiffres du radioréveil me rendent folles. Je tourne en rond dans la maison, je finis la petite bouteille de pastis, et le reste de rhum. 8h16, 8h22, 8h24, ça ne va pas, ça ne va pas du tout.
Une douche, Internet, la télé, un livre, écrire... le temps se traîne, je n'arrive pas à gérer mon angoisse. Je descends enfin prendre le courrier, une lettre des impôts, ma main tremble... C'est encore pour ma proprio... Je me retiens pour ne pas la déchiqueter.
Je remonte, me jette sur le téléphone. "... Maître TroisPoulains... cabinet fermé... votre compréhension..."
C'est une catastrophe. La bête immonde qui me dévore le ventre est de retour. Je racle les fonds de tiroir pour rassembler les 3 euros qu'il me faut pour racheter de l'alcool. Perfusion indispensable pour traverser les prochaines 24h.

Mardi, 11h. J'appelle le cabinet de l'avocate non stop ce matin, toutes les demi-heures je tombe sur le même message "... fermé... compréhension..."
Je suis un peu dans les vapes quand ça sonne à la porte : ma proprio, qui s'inquiète de la forte odeur dans le couloir en bas. Ah oui, j'ai oublié de sortir les poubelles du week-end. Je bafouille, m'excuse, elle me tend une enveloppe Universal Mobile, "tenez, votre courrier..." Je referme la porte, hébétée.
A deux heures, je décide d'aller me renseigner directement au Centre des Impôts, je ne peux pas continuer comme ça. Sur mon ticket, 3 personnes en attente, il est 14h11.

Je suis passée un peu avant 16h. J'ai vu défiler au moins une trentaine de personnes qui ont été appelées avant moi. C'est ça en fait : ils ont oublié le zéro, après mon 3...

Celle qui me reçoit enfin est agressive. Je viens juste demander un éclaircissement sur ma situation, mais si elle insiste, je peux lui dévisser la tête, pas de problème.
Elle s'enfuit pour imprimer un bordereau récapitulatif, sur les dernières années, effectivement, entre les retards, les dégrèvements, les majorations, les avis à tiers détenteur, pas facile de s'y retrouver.
Elle finit par m'expliquer pourquoi je dois 471 euros aux impôts, c'est à cause de la télé que je regarde non-stop sous mon toit : redevance plus taxe d'habitation...
Je m'en fous, je veux savoir quand est-ce qu'on me paiera mes 2 600 euros.
Attendez je regarde... J'enfonce mes griffes dans le siège pour ne pas lui sauter à la gorge : at-ten-dez, non, je ne peux plus at-ten-dre !

Voilà, les mises en paiements ont débuté le 16 juillet. Vous n'avez pas reçu votre virement ? Dans un éblouissement son sang jaillit de sa gorge que je déchiquète à pleins crocs...
Ah oui, si vous n'avez pas fourni de RIB comme on vous l'a demandé... Je m'acharne sur ses tripes, je grogne furieusement en fouillant sa bidoche éclatée...
Bon, vous allez recevoir une lettre-chèque alors... J'enfonce mes doigts dans ses deux yeux globuleux, je tire pour lui arracher la tête, je shoote dans son crâne qui explose la baie vitrée...
Elles ont commencé à partir hier... hier... hier... Un rire de hyène s'empare de moi, me secoue, me renverse. En face de moi elle ne comprend pas, elle s'inquiète un peu et par sécurité, va se réfugier derrière la cloison de l'imprimante. Hier. On a commencé par les virements. Maintenant on envoie les chèques. Vous allez recevoir le vôtre madame. Ne vous inquiétez pas, vous allez le recevoir. Très vite. Au revoir. Passez par là pour partir.

Je suis rentrée. Je me suis encore cuitée. J'ai dormi, assommée. Et maintenant j'attends le facteur. Dans deux petites heures.
J'attends.
Je n'ai plus un centime pour me racheter à boire.
Tant mieux : l'alcool me rend un tantinet agressive.

lundi 17 août 2009

Te dire que les méchants c'est pas nous

"M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu' y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais minot
Les bonbecs fabuleux
Qu'on piquait chez l'marchand
Carensac et Minto, caramels à un franc
Et les mistrals gagnants

R' marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos boers
Et les vrais roudoudous
Qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants

M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
L'aimer même si
Le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants


dimanche 16 août 2009

Brasse coulée

Le bassin est long, l'eau est froide.

La tête sous l'eau, la tête dehors, serrer les dents, ouvrir grand la bouche pour respirer à fond.

Les minutes passent. Le temps s'enfuit.

J'ai plongé.

J'y arriverai.

mercredi 12 août 2009

Y a du boulot

Ce matin, premier rendez-vous chez la psy.

A 7h30.

Hum.

C'est tôt.

Surtout quand on s'est endormi à 4h.

Le soleil qui fait la grasse mat (lui...) prend son temps pour se lever, la pièce est aveuglante, je n'y vois rien.
Le fauteuil en fer forgé est trop droit, trop étroit, j'y suis enfermée les mains sur les cuisses, les pieds croisés, le corps rigide.
Le bureau est immense, une plage de verre lisse et brillant, elle est loin là-bas au bout, derrière son stylo et son dossier vert qui m'attendait.
Au coin, à gauche, de mon côté, une toute petite sculpture en métal sombre. Une minigrotte ronde, d'où émerge à peine un minuscule bonhomme accroupi.

Je parle, et je fixe le troll enfoui sous sa capuche d'acier. J'écoute, et je m'enfonce avec lui à l'abri dans les formes douces de sa moitié d'oeuf. Je me raconte, je pleure à peine, et mes yeux comptent ses petits orteils polis, les brins de sa tignasse emmêlée, les plis de son ventre entassés sur ses genoux ronds.

Une heure quinze. Elle me serre la main, me raccompagne à la porte, me sourit.
J'aime les questions qu'elle m'a posées, son sourire serein.
Et son tout petit bonhomme simplement posé sur la table.

mardi 11 août 2009

Cette année je paie mes impôts

Et voilà, à nouveau je pleure sans pouvoir m'arrêter.
Je vous préviens, ce billet est un tsunami, mes larmes coulent (presque) sans s'arrêter depuis maintenant une petite heure, et je n'ai aucun moyen de les arrêter, n'arrivant pas à remettre la main sur ces fichus cachets à prendre en cas de crise monstrueuse... comme ce soir.
Du coup j'écris, à chaud. Peut-être pas une bonne idée, mais par le passé ça m'a toujours aidé à prendre du recul.

Petit retour en arrière : j'arrive de Montpellier, où j'ai passé les dernières 48H, à l'improviste. Des amis de la région parisienne, pas revus depuis dix ans, en vacances à la Grande-Motte... On décide de manger ensemble le lundi midi, de passer l'après-midi à la plage.
Comme il faut aussi s'occuper de toute la paperasse du prochain déménagement des filles, je vais venir tôt le matin.
En fait je suis arrivée à 10h et demie bien tapées, et Mister Monster était en pleine crise de poussage-de-dents (ça y est, les deux d'en haut sont sorties, et deux nouvelles en bas : on arrive à 6 en tout) donc on est allé directement au repas sans passer par la case administration.
Hier retour de la plage après 20h, grosse flemme, pas envie de faire l'aller-retour juste parce que mon beau-fils "ne veut pas me voir". Donc je prolonge, et nous allons en ville cet après-midi.

Je détaille un peu, pour expliquer mon état d'esprit sur la route du retour, plutôt sombre. Les Assedic refusent à ma fille l'aide promise à l'inscription, il lui faut donc verser de sa poche mille euros. Et ses droits s'arrêteront en novembre, alors que là encore, il lui avait été dit qu'ils seraient maintenus toute l'année de formation.
Pour couronner le tout, l'agence ne semble pas très chaude pour négocier un préavis écourté, malgré les améliorations apportées à la location (radiateurs neufs, cuisine posée, cabine de douche, et tous les papiers peints refaits)
Je rumine donc tout ça en arrivant chez moi, en prenant le courrier.
Une amende majorée pour mon fils, bravo, 300 euros !
Une lettre de la proprio, me demandant de passer ab-so-lu-ment demain pour payer les deux loyers, alors que je lui ai dit qu'on attendait des remboursements divers, 975 euros, super !
Une lettre de la banque se félicitant d'accueillir mon fils comme nouveau client : je ricane, attends, ils vont vite regretter, tiens !
Des pubs.
Et l'enveloppe en plastique bleu moche, Centre des Impôts, l'avis d'imposition ? Nan, c'est beaucoup trop tôt...

Petit interlude : j'ai de gros problèmes avec mes déclarations de revenus, chaque année c'est la croix et la bannière pour déposer en temps et en heure, en 19 ans de revenus imposables ça a dû m'arriver... euh.... allez, 4 ou 5 fois.
La dernière fois, en 2005 (oui je m'en souviens très précisément !) ils en ont profité pour m'imposer ! Par erreur bien sûr, mais le temps de poser réclamation et tout et tout, ben faut payer... et 3.000 euros, ça fait mal... Ils ont viré mes créanciers sur la saisie automatique, et se sont servis 6 mois de suite. Tiens d'ailleurs faut que je regarde où ça en est ce bintz, parce que j'ai pas encore revu mes sous moi...
Sinon, chaque année, je suis non-imposable, 3 parts et demie en tant que divorcée élevant seule ses gamins. Et ce n'est pas la pension alimentaire fantôme qui va relever le plafond, hum. D'où mon peu d'empressement à remplir mes obligations administratives.
Ces dernières années, petit bonus, comme un coup de règle sur les doigts : la prime pour l'emploi, qui a sauté systématiquement : "Vous êtes une vilaine madame, ça vous apprendra à déclarer en septembre ! non mais !"

Fin de l'intermède.
Cette année, j'ai déposé ma déclaration - oh miracle - à l'heure. Contrainte et forcée par le fiston, que j'ai rattaché à cause de sa majorité toute fraîche. Comme sa soeur aînée.
Il est donc fort possible, étant donné que c'est la première fois après tout je n'ai pas de repères, que ce moche courrier bleu soit mon avis d'imposition.
J'ouvre.
"Montant de votre impôt : 0 euro"
Bon.
Comme disait l'autre, jusque-là, tout va bien.
"Somme à rembourser : 2.596 euros"
Oh.
Là ça se gâte. Ça se brouille même, à la relecture.
Je tourne la feuille.
Des tas de lignes.
Des chiffres.
Partout.

C'est d'accord : tu peux commencer à pleurer ma chérie, ce soir c'est ton soir.
Encore 2.600 euros d'impôts "par erreur"...
Dans la rue, les hauts-parleurs s'entraînent pour la féria qui commence demain. La musique gueule son trop-plein et mon crâne explose en rythme.
Je relis, désespérement, j'essaie de comprendre.
Revenus, décote, réduction, imputation, crédit RCM, prime pour l'emploi, majoration, total, et puis d'un coup, des lettres majuscules, là, en bas : "compte tenu des éléments que vous avez déclarés, le montant qui vous sera remboursé est de (voir verso)"

Je n'ose pas comprendre.
Ils vont me rembourser.
ILS VONT ME REMBOURSER.
Je ne dois pas payer, C'EST EUX, ILS VONT ME REMBOURSER !!

J'empoigne le téléphone, j'appelle ma fille, en larmes je n'arrive pas trop à m'expliquer, elle a si peur qu'elle croit d'abord à un accident sur la route du retour.
J'essaie de joindre mon fils, répondeur, je ne peux pas parler, mon message c'est nawak, j'ai l'estomac qui commence à remonter.
Je sens la crise de panique qui monte, j'étouffe doucement, où sont mes cachets, mais OU SONT MES CACHETS BORDEL ?
Je me rue sur mon téléphone, je suis toute seule, je n'y vois plus, assise par terre je sanglote sur le combiné que j'agrippe à deux mains, bon sang, ils vont me rembourser deux mille six cents euros....
Je compose le numéro de ma meilleure amie, là-bas à Paris elle décroche, je l'entends loin, je veux me raccrocher à sa voix, elle s'échappe, comme mes mots, ma voix qui s'étrangle, je n'y arrive pas, je ne peux plus respirer, elle crie de si loin : " C'est toi ? Ellen ?? C'est bien toi ???"

Je mettrai cinq bonnes minutes à retrouver un semblant de cohérence, je lui explique tant bien que mal, elle tient bon, respire à fond avec moi, "putain Ellen les impôts ? 2.600 euros ? mais où tu vas les trouver ? ils vont te les donner ? Elleeeeen je comprends rien !"

Un quart d'heure après quand je raccroche je pleure un peu moins. Je n'arrive pas vraiment à reprendre pied. Mais je rappelle quand même ma fille, qui plaisante avec moi : " Non mais faut pas que tu gagnes au Loto toi en fait, tu vas avoir une crise cardiaque !"
Je ris, je pleure en même temps. C'est décidé, pour m'annoncer les miyons et les miyons de la Super-Cagnotte, il va falloir y aller par étapes : d'abord me dire que j'ai gagné 10.000 euros. Je prendrai un cachet, un verre de rhum. Ensuite, me dire que j'ai gagné 10.000 de plus. Cachet, verre. Et ainsi de suite. Je ne mourrai pas d'une crise cardiaque, mais d'une bonne cirrhose.

Je raccroche, un peu calmée. Mon fils me rappelle, je l'entends mal, et je me remets à pleurer !
Sur MSN, ma deuxième fille, pas au courant. En lui racontant, re : un tsunami, mes épaules tremblent, mon clavier flotte sur mon oreiller trempé.
Ça fait deux heures maintenant que j'ai ouvert cette merveilleuse enveloppe d'un bleu magnifique, profond comme l'océan... J'ai dû m'interrompre plusieurs fois pour me moucher, et m'éloigner du clavier sous peine de le noyer. Dehors les essais de musique se sont arrêtés, sur un dernier tube vraiment approprié : "I've got you babe"...

Mais..
Dis-moi...
Qu'est-ce que ça va être quand je toucherai tous les sous que j'ai encore dehors ? Je me jette par la fenêtre ??
Misère.

dimanche 9 août 2009

C'est parti

Dimanche matin, 7 heures.
Non, quand même c'est un peu tôt.
Je referme les yeux.

Dimanche matin, 7 heures 50.
Cauchemar horrible : mon cousin prend feu derrière la gazinière, j'appelle les secours qui m'envoient dans le train mais ses chaussures sont neuves elles lui font mal aux pieds - bon ça suffit, je me réveille le coeur battant.
Bouteille d'eau, pipi, brossage de dents, allez petite douche, une lessive lancée tant que j'y suis, qu'est-ce qu'il y a pour le p'tit déj ?

Dimanche matin, 8 heures 15.
Un petit tour sur l'actu des blogs que je suis, des commentaires, oups je parle trop - stop ! une virée comme je les aime de lien en lien, de page en page je me retrouve à l'Ile Moustique aaaah je rêve de vacances paradisiaques eau transparente sable blanc cocotiers stop !

Dimanche matin, 9 heures.
Allongée sur mon lit les yeux au plafond j'écoute le lave-linge tourner.
Planning.
Quand il s'arrête je l'étends, je m'habille, courses à Marché Plus, il faut que je dégivre le congèl, tiens et si je poussais le frigo à sa place ? Faut d'abord enlever les étagères empilées, mais je les réempile ailleurs ou je m'en débarrasse carrément ? Je vais charger la voiture pour un petit tour à la déchetterie ce sera fait, depuis le temps que je dois y retourner, tiens et si je faisais un détour par la brocante du dimanche à Cers, je pourrais continuer ensuite vers la plage ça fait un moment que je ne me suis pas baignée...

Dimanche matin, 9 heures 35.
Le lave-linge s'est arrêté depuis un moment déjà.

Allez c'est parti.

samedi 8 août 2009

"Je n'ai pas vu le doute..."


Ma fille aînée a franchi le pas : elle fait une pause avec le père de son fiston, Mister Monster himself.
Quand je parlais d'organiser l'année prochaine, il fallait entendre aussi sa formation d'un an, 10 mois précisément, à partir du 31 août.
Avec des horaires de cours de 8h30 à 17h en moyenne, sans parler des stages, on avait mis sur pied une semaine avec deux à trois nuits ici, et les autres à Montpellier. Un trajet en train lundi matin, un autre le mardi soir. Le mercredi, elle faisait l'aller-retour seule, le bébé restant avec sa Tatys à Montpellier. Et rebelote le jeudi matin, pour rentrer le vendredi soir. 45 mn de train, ça allait encore. Pas de tout repos, mais faisable.

Et là... patatras ! Après de longues réflexions sur la question, elle lâche l'appart de Montpellier, et prend le large dans sa relation qu'elle trouvait de plus en plus pesante. Manque de communication, de collaboration, de maturité... le couple n'était pas au top de la béatitude ces derniers mois.

Donc séparation. Provisoire à mon avis : ces deux-là se sont juste rencontrés trop tôt. On en reparle dans un an.
En attendant, je leur souhaite de pouvoir profiter de ce qu'il y a de bien entre eux. Un peu comme dans la pub E.Leclerc , "ne prenez que le meilleur". Si ça leur permet de laisser tomber les disputes et les reproches, pour garder les bons moments et les fous-rires, et pourquoi pas se retrouver comme au premier jour...

Pas évident. Il fait suer, Cupidon et ses flèches à la con...
Non mais c'est vrai, quoi.

vendredi 7 août 2009

Mais ça m'énerve....

Mon avocate m'a posé un lapin en début de semaine.

La dernière fois que je l'ai vue, elle m'a dit qu'elle déposait je ne sais quoi auprès de la Chambre des Huissiers, pour protester contre le fait que depuis des années, l'huissier saisi là-bas aux Antilles n'a rien fait pour obliger mon ex-mari à payer la pension et l'arriéré, ainsi que les dommages et intérêts.
Comme par hasard, la semaine dernière, SMS de mon ex-mari à sa fille aînée : "Je dois envoyer un mandat à ta mère, je le mets à son nom ou au tien ?" - Bon je vous arrête tout de suite, vous emballez pas : le mandat n'a évidemment jamais été émis... Faut pas rêver non plus. Mais ça bouge.

L'avocate s'est aussi chargée de poursuivre mon ex-beau-frère, prenant la relève de mes propres démarches, et m'assurant que ce serait plus rapide, puisque lui réside en Métropole.
Je l'ai quittée pleine d'espoir, parce qu'elle voulait qu'on refasse le point à la fin du mois, d'où le rendez-vous pris pour lundi, 10h.

Elle n'est pas venue. Non seulement sa porte était fermée, mais en plus ses deux téléphones, le fixe et le portable, étaient sur répondeur. Tous les jours. Matin et soir. Toute la semaine.

Mais comment ça m'énerve...

jeudi 6 août 2009

A petits pas de bébé

Beaucoup de questionnements cette semaine.
Il faut organiser sérieusement l'année prochaine.

Le dossier de la microcrèche doit être bouclé pour le 31 août : il faut compter trois mois pour un accord tacite du Conseil Général.
Alors là j'aime bien ce concept : ils répondent par écrit quand c'est un refus, en général assez rapidement. Mais ils te laissent mariner 3 mois sans rien dire quand c'est accepté...

Le projet est bien avancé maintenant, il ne reste qu'à l'écrire et l'imprimer.
Ce sera une microstructure, 18 enfants au maximum, pour 4 à 6 adultes. Horaires décalés, dont la moitié de nuit, en direction des parents qui travaillent à l'hôpital ou dans des commerces. Ouverture le samedi et le dimanche également.

Elle proposera aussi un accueil des intolérants alimentaires : pas des allergiques, trop compliqué à gérer dans l'urgence, mais des enfants intolérants aux protéines du lait de vache et au gluten. Les plats seront préparés sur place en respectant les contraintes très strictes, produits spéciaux, pas de traces ni de contacts avec des produits interdits. Dans le même esprit, nous accepterons les biberons de lait maternel.

Enfin, dernière particularité : les couches lavables, fournies par les familles ou par la crèche. Sans être imposées, elles pourront être utilisées, lavées, séchées sur place. Bien sûr, le change se fera avec du liniment oléo-calcaire, qui est vraiment une alternative très satisfaisante aux lingettes imprégnées d'un tas de produits chimiques.

Ces trois directions atypiques devraient permettre d'obtenir une aide au démarrage de 6.000 euros par place créée. De plus, la CAF versera aux parents une allocation pouvant atteindre près de 700 euros.
Mon premier calcul des charges et des frais divers aboutit à une dépense moyenne de 650 euros mensuels par enfant pour les familles, pour 40h par semaine ou 14 nuits par mois.
Cela dégage un salaire de 1.500 euros pour un adulte gardant 3 enfants, après le retrait de 150 à 300 euros pour les charges communes : loyer, équipement, nourriture, etc.
J'ai déjà une auxiliaire de puériculture intéressée, il me faut finaliser le dossier pour recruter d'autres associé(e)s. Mais ce n'est pas le point le plus délicat.

Cette semaine est la plus sympa du montage : je dois établir des devis pour acheter les lits, les poussettes, les plans à langer et autres jouets. J'écume les sites webs, je demande des catalogues à tour de bras, remplis des pages et des pages de références et de prix. Hier en raccompagnant ma fille à Montpellier on a fait un (grand) tour chez nos amis suédois en bleu et jaune. Et aussi dans une très jolie boutique à l'ambiance chaleureuse, nounours et air marin, poutres au plafond et lambris pastel aux murs. J'en suis sortie presqu'aussi émerveillée que de chez loumilie !

Oh je ne l'ai pas encore dit au fait : je vais en profiter pour déménager.
Actuellement j'occupe un grand appartement de 100m2, trois chambres et un double séjour, au premier étage. Pour le fiston en avril, on a loué le petit appart du rez-de-chaussée, 60 m2, une chambre et une grande pièce claire. Je pensais faire la microcrèche en bas mais finalement, on va intervertir, et louer plutôt les 100 m2 à la structure.
Donc il y aura trois dortoirs fermés, un de 8 lits et deux de 5 lits, avec une commode plan à langer dans chaque dortoir, et un rocking-chair.
Dans la cuisine on installera deux tables basses de cinq places, qui pourront aussi servir pour la peinture ou le modelage. Une petite pièce accueillera le lave-linge, le sèche-linge d'un côté, les armoires pour stocker de l'autre côté.
La salle de bains recevra un double plan à langer, avec une baignoire enfants entre les deux, et un lavabo à l'extrémité. On conserve bien sûr la grande baignoire existante, il ne s'agit pas de se lancer dans des travaux pharaoniques. En face de la paillasse, trois pots. Les WC adulte se trouvent à côté, ils sont indépendants.
Enfin, dans le double séjour on installera deux salles de jeux, avec toute une partie isolée en parc pour les plus petits, un coin cuisine, une structure mousse et minitoboggan, et un coin tendresse avec coussins et livres. Au milieu, de la place pour les porteurs et machins à roulettes.

La propriétaire (qui habite au second étage) m'a proposé de me prêter une partie de son garage immense, je pense lui louer un emplacement pour y ranger les deux poussettes doubles et les deux poussettes simples.
Juste à côté, au bout d'une petite rue, à cinq minutes à pied, un très grand parc avec canards et pelouses vertes, des arbres gigantesques et des nichoirs pour toutes sortes d'oiseaux : mon petit-fils adore !

Voilà, ce week-end je m'attaque sérieusement à la rédaction au propre. Il me faut un dossier pour le Conseil Général, qui passera par la PMI pour accorder l'agrément. Je dois aussi présenter un dossier de demande de subvention à la CAF, et un cahier des charges pour les services vétérinaires, présentant les installations d'eau, d'électricité, de gaz, le frigo, la cuisson et le stockage, les déchets... Enfin, un dernier dossier pour la commission de sécurité : il faudra sécuriser l'escalier, qui n'est pas aux normes actuellement, avec ses barreaux trop espacés. Et aussi les portes-fenêtres de chaque pièce : c'est très agréable pour la lumière, mais, euh, très, euh, pénible (pour ne pas dire ch..) à aménager pour que les gamins ne passent pas par dessus le balcon.

La semaine d'après je pourrai démarcher les assistantes maternelles et les auxiliaires intéressées. Et je terminerai par les familles. Si tout va bien, je devrais pouvoir déposer tout ça fin août. Ensuite, on croise les doigts, c'est accepté et zou ! je confirme ma démission à l'Inspection !

dimanche 2 août 2009

Et marche à l'ombre...

Mon petit-fils a neuf mois et une semaine.
C'est une véritable fripouille, qui mène son petit monde à la baguette. Ou du moins qui essaie.
Depuis un mois il tente la marche seul : on en est au soutien du bout du dixième de l'ongle de l'index, et régulièrement il lâche, un sourire conquérant aux lèvres... avant de se jeter dans nos bras.
Il chante Hélène Ségara et Plic Ploc J'écoute la Pluie, tient de longues conversations aux poissons de son tour de lit, s'asseoit dès qu'il aperçoit quelque chose de passionnant à ramasser par terre, comme une grille d'égoût ou un chewing-gum à peine écrasé. Il explose de rire quand il lâche un pet ou un rot, suit attentivement le Six minutes et Nagui à midi, t'empoigne par les cheveux pour vérifier que tu as bien la même oreille de l'autre côté du crâne.
Il scrute l'écran de la télé quand il appuie sur les boutons de la télécommande, rampe plus vite qu'un commando pour s'emparer de l'ordi portable si tu as l'idée saugrenue de t'installer pour pianoter un peu, sait mettre le téléphone en mode "muet" quand son père lui répète en boucle : "Allô tu m'entends ?"
Dès qu'il le peut, au moment du change, il s'enfuit à quatre pattes les fesses à l'air, en appui sur les coudes et les pieds. Immanquablement le fou-rire nous paralyse, et il a largement le temps de choper les chaussures qu'il convoitait là-bas à l'entrée, avant qu'on puisse crier : "Noooon ! c'est sale les chaussures, lâche ça !" Il prend alors un air si innocent, si surpris qu'on puisse le soupçonner, lui...
Il aspire sa compote à la gourde, louche sur le Mig Bac de sa mère jusqu'à ce qu'elle lui en cède une bouchée, il déteste le fromage et enchaîne les bruits de bisous quand le menu du jour lui plaît. Ne compte pas manger en sa présence sans partager avec lui : et le coup du croûton de pain à la place, ça marche cinq minutes, pas six.
Il se réveille à 6 heures et demie chaque matin, précisément, pour son cauchemar du petit jour : hurlement, parfois pleurs, recherche désespérée de la sucette dans l'obscurité (au choix : sous lui ou sous le lit), chut chuut apaisants, petite caresse, attente de quelques minutes, et tu peux regagner ton propre lit, le coeur qui bat la chamade, complètement réveillé, l'oreille aux aguets. En général, le loustic s'est rendormi immédiatement et profondément, il attend une bonne demi-heure, que tu aies enfin replongé dans le sommeil, pour recommencer.
Dans le bus ou le train, dans la queue à la caisse, et en général partout où tu es coincé pour un bon moment, il scrute attentivement l'autre-en-face, sérieux comme un pape il décortique chaque mouvement, chaque geste, des pieds à la tête, et te regarde de temps en temps, l'air de dire "Non mais t'as vu ce qu'il fabrique ? N'importe quoi !". Quand il saura parler, il est hors de question que je me retrouve piégée par ce futur diplomate.

Il est à la maison depuis le début de la semaine, il repart demain : je pourrai à nouveau utiliser mon ordi. Si je l'allume quand il est là, il monopolise le clavier : il installe des mises à jour, jette à la corbeille des dossiers entiers, invente des raccourcis clavier en combinant 4 ou 5 touches à la fois, et je ne sais pas toujours comment annuler ses manips. Sans parler des litres de salive qu'il déverse sur ma trackball.

Depuis peu, il cherche à ouvrir l'emplacement des piles de la télécommande, pour y remettre celle qu'on a enlevée avant de le laisser jouer avec...