lundi 22 novembre 2010

Le temps qui court


Deux anniversaires coup sur coup (Mister Monster, et sa mère), beaucoup de tricot, le coup de barre à 21h grand maximum, des envies de soupe et de tarte aux pommes fumantes, la vue brouillée de près, les os qui craquent, tous ces cheveux blancs...
Je me vois vieillir.

dimanche 14 novembre 2010

The Great American Aran Afghan


Non je ne me suis pas mise à l'anglais, enfin si, d'une certaine manière : je me lance dans un plaid tricoté de 24 carrés, dont les explications (en anglais) sont rassemblées dans un bouquin.
En m'inscrivant pour le KAL d'Anne, j'ai commencé à traîner sur les pages Internet similaires, et je suis tombée sous le charme de ce truc incroyable !
Premier carré fini : c'était le plus rigolo à faire, je suis plutôt fière du résultat. Un petit pull irlandais, tricoté à part, et cousu ensuite sur son support jersey (30X30 cm quand même !)

mardi 9 novembre 2010

Écrire

Je n'ai pas oublié mon blog.
Il ne m'est rien arrivé d'horrible non plus.
Et je ne pleurniche pas parce que ces méchants vilains pas beaux, ils ont refusé mon bouquin.

Non, c'est juste que, depuis le dernier billet, je n'ai pas eu une minute dispo.
J'ai fait travailler les aiguilles à tricoter, la machine à coudre, la perceuse, les bras, la voiture, le téléphone, la tête. J'ai déménagé, roulé, monté des briques, descendu des sacs, vu des tas de gens, rempli des tas de papiers. J'ai débranché mon ordi, et j'ai mis une semaine à rebrancher Internet.
Bref.
Fatiguée. Mais contente.
De grandes avancées, les choses se mettent en place doucement, mais j'y arrive, enfin.

Une photo de bouquin en tête ? Oui, Edilivre m'a envoyé un mail très sympa, le comité de lecture est d'accord pour publier : ils ont joint les contrats, et c'est parti pour la grande aventure. Peut-être que ce sera prêt pour Noël, qui sait ?

Le crumble de la feignasse

Le four est dans la cuisine d'en haut.
Et moi je suis en bas.
Avec des pommes cuites à la vapeur, en même temps que les patates et le potiron pour la soupe.

Alors ?
Alors je mélange quand même la farine, le beurre et le sucre, et puis la feignasse qui ne veut pas monter l'escalier, allumer le four, attendre qu'il chauffe, mettre les ramequins dedans, attendre qu'ils grillent, les redescendre brûlants deux par deux... oui, cette feignasse-là, elle met son truc dans une poêle, elle remue tranquille pendant quelques minutes, et puis hop ! ni vu ni connu par-dessus les pommes écrasées !

Ben c'est vachement bon comme ça aussi.