samedi 26 novembre 2011

Tous


On a le droit
Quand personne ne nous voit
De pleurer en silence
De regretter son enfance
De s'laisser aller en regardant tomber la pluie

On a le droit
Quand personne ne nous croit
De sortir sa violence
Tous ces mots qu'on dit pas mais qu'on pense
De parler à Dieu, de parler à qui on veut

On a tous le droit d'aimer sa vie ou pas
De faire sa route, de faire son choix
On a tous raison de s'poser des questions
D'oser dire non
On a tous le droit d'aimer sa vie ou pas
De faire sa route, de faire son choix
On a tous une chance, c'est pas perdu d'avance
La différence

On a le droit
Quand rien, plus rien ne va
De chercher son étoile
De jeter l'encre de son journal
De changer sa vie, de quitter l'ennui et puis

On a le droit
Et qui nous en empêchera
De rêver d'un monde un peu moins laid
De rêver d'un monde où l'on pourrait
Rien qu'une fois
Tous, vous et moi

Avoir tous le droit d'aimer sa vie ou pas
De faire sa route, de faire son choix
On a tous raison de s'poser des questions
D'oser dire non
On a tous le droit d'aimer sa vie ou pas
De faire sa route, de faire son choix
On a tous le droit d'aimer sa vie ou pas
De faire sa route, de faire son choix
On a tous une chance, c'est pas perdu d'avance
La différence

On a tous le droit...



vendredi 25 novembre 2011

Y a du courrier ?

Voilà.
Le soleil est revenu.
Je ne me suis pas transformée en météorologiste avertie, ou en présentatrice pour Vivolta, mais ces dernières semaines, sous la pluie et la grisaille, ont été très difficiles pour moi.
Tenir le coup.
Ne pas craquer.
Ne pas perdre, pour quelques nuages, le bénéfice de plusieurs mois de mieux-aller.

Je me suis - encore, encore, et toujours - fourrée dans un combat titanesque avec l'Administration. Cette fois-ci, pour régulariser ma position au niveau des indemnités chômage. 3 mois depuis la fin de mon dernier contrat, 3 offres d'emploi, 3 refus. Ça plombe l'ambiance, tout de suite. Et la motivation.
Or donc, dans la mesure où j'ai retravaillé plus de 91 jours depuis ma démission, je peux prétendre à une indemnisation. Sur la base des 28 mois écoulés avant mon inscription à Pôle Emploi. Fin août 2011, oui, vous suivez c'est bien. 
Accrochez-vous, ça ne va pas durer. Inscription à Pôle Emploi - check. Dossier de 25 documents différents, dont les 13 derniers bulletins de salaire - check. Demande des dits-documents auprès de divers interlocuteurs (RSI, Mairie, et surtout Éducation Nationale), aïe, ça commence à riper - pas check. Et pas chèque.
Je rassemble tout de même les diverses attestations et photocopies demandées, fin septembre il ne me manque plus que la partie EN. Attestations employeur, arrêtés de congé longue durée et de démission, fiches de liaison complétées. Coups de téléphone. E-mails. Silence. Vide sidéral.
Début octobre, courrier de la CAF : "Nous vous demandons les pièces suivantes pour étudier vos droits..." Suit la liste de 9 des 25 documents de Pôle Emploi. Ha ha. ET ... un justificatif des droits Pôle Emploi. Je ne veux pas pleurer.
Allers-retours entre les guichets. Prise d'assaut du standard de l'Inspection Académique. Boîtes aux lettres (mails et papier) inspectées plusieurs fois par jour. Tentation forte de tout faire péter. Zen.
Fin octobre, j'obtiens enfin les coordonnées du service spécial au Rectorat : ah oui, tiens, personne ne me l'avait dit au fait, qu'une cellule SPÉCIALE existait ! Passons. Permanence uniquement le mardi et le mercredi. Attendons donc le 2 novembre. Le déluge a commencé sur l'Hérault. Quelqu'un me répond. Han ! 

Alors, je récapitule, pour voir si j'ai bien tout compris Maâme... Je dois déposer un dossier auprès de l'Éducation Nationale, dossier comprenant un rejet de prise en charge par Pôle Emploi - rejet de Pôle Emploi obtenu grâce à l'étude d'un dossier, comprenant un rejet antérieur de prise en charge par l'Éducation Nationale - rejet de l'EN établi sur ma demande antérieure d'indemnisation à Pôle Emploi - demande à Pôle Emploi accompagnée des attestations employeur - attestation employeur fournie par l'Éducation Nationale

"Ce document doit vous être établi par votre ancienne gestionnaire... - Mais je n'arrive pas à la joindre ! - Oui, elle a changé de bureau et de n° de téléphone." 
Je vais bien, tout va bien.
"Je vous envoie ça immédiatement par la Poste.." (au téléphone le 2 novembre) "Je vous ai envoyé ce courrier ce jour.." (mail du 8 novembre) "Je vous ai envoyé l'original, je ne peux vous donner qu'une photocopie..." (visite à son bureau le 16 novembre) 
Je suis gaie, tout est gai.


Retour à Pôle Emploi.
"Il nous faut l'original pour traiter votre dossier..."

Ne pleure pas, il y a assez d'eau dehors comme ça, va.

Ce 25 novembre, une quatrième interlocutrice à Pôle Emploi a accepté de prendre mon dossier avec une photocopie.
"... comme de toute façon on va leur envoyer tout le dossier..."

Ce 25 novembre, j'ai dû descendre le pare-soleil et mettre mes lunettes pour conduire, tellement il faisait beau.

Ah, au fait : 
"On vous écrira quand on aura transmis votre dossier."

lundi 21 novembre 2011

MAAAAAAAAAAARRE !

Un mois que ça dure !
Un mois de pluie, pratiquement non-stop, soit il pleut pendant des heures, et ça s'arrête 30 mn pour recommencer illico, soit on a une demi-heure de répit, entre des heures et des heures de pluie.
Oui mon alternative n'en est pas une, mais bordel c'est quand que ça s'arrête ???
Depuis le 21 octobre, il pleut.
Non-stop.

Attention je vais hurler.

samedi 12 novembre 2011

Dico, Tommy !

Avoir la courante : attitude ambiguë, entre la crispation immobile et l'accélération du pas, fortement teintée d'impatience et/ou d'impuissance, qui caractérise l'individu saisi soudain de spasmes abdominaux irrépressibles en plein milieu de la galerie marchande d'Auchan, environ 45 minutes avant un rendez-vous galant.
Se solde, dans le cas qui nous intéresse ici, par une culotte à jeter, un jean imprégné, une démarche coincée, un rictus sardonique sur la face qui grince lorsque le petit-fils chéri-d'amour explose de rire en répétant : "T'as fait caca dans ta culotte Mémène ??!" 
La gastro est arrivée.
Ouaiiis !

NDLR : j'ai soupçonné fortement mon convive d'être atteint du même virus, eu égard à son visage rouge et contracté par moments, à ses deux allers-retours aux toilettes, et aux effluves pas forcément de bonne cuisine qui me parvenaient de l'autre côté de la table. Dois-je préciser qu'aucun de nous n'a proposé de faire un crochet par l'hôtel cette fois ?