dimanche 29 novembre 2009

Grand Maître et Petit Maître

Ça swingue fort dans la famille Nous-mêmes.

Nouveau craquage du fiston, à l'approche des Fêtes sa fragilité se réveille. En pleurs au téléphone depuis mardi, il a fini par arriver ici jeudi soir. On gère, espérons juste que cette fois on a réagi à temps.

Presque fin de varicelle. Ces dix derniers jours ont été particulièrement longs, bébé chouigneur qui pétait la forme par vagues de 40 minutes, trois fois par jour... et par nuit. Je crois que les dents sont venues pimenter les dernières journées : 3 grosses molaires sont désormais parfaitement visibles.

Ma douce Nanette est complètement paumée : son nouveau stage est en halte-garderie, 100 enfants différents qui tournent sur 12 places. Les gosses hurlent non-stop, l'équipe est blasée, la directrice la terrorise. Le chouette projet d'établissement (respect et soutien) reste... un chouette projet ! L'évaluation pratique du 9 décembre se rapproche à toute vitesse, et tout ce qu'elle rêvait de mettre en place s'écroule jour après jour. Cette formation est vraiment à hurler !

Mon projet de microcrèche avance à grand pas. Je devrais dire saute à grands bonds, peut-être... A chaque nouvelle étape, un nouvel obstacle. Je m'étonne moi-même, je n'ai toujours pas craqué.
J'ai vu l'Inspectrice mardi dernier, elle transmet ma demande de calcul. J'espère connaître le montant d'ici deux à trois semaines : je ne veux pas m'y attendre avant, marre de surveiller le facteur.

Et notre arc-en-ciel dans cet horizon plutôt grisouille : la Zazoune est a-mou-reu-se. Raide dingue de son nordiste. On l'a reçu dix jours en milieu de mois, et elle part le rejoindre mi-décembre : il l'emmène à Londres ! Oui, carrément !
C'est un gentil, ils sont mignons tous les deux. Ça me fait drôle de la voir comme ça, mais j'adore son sourire enfin installé, et je lui souhaite d'avoir trouvé le bon.

La roue tourne.
Doucement.

lundi 23 novembre 2009

Attaque de l'agent VZV

Attention, Code Rouge enclenché, je répète : attaque de l'agent VZV, Code Rouge enclenché !

Il en a PAR-TOUT le 'tit père...
Ça a commencé jeudi soir, tiens un bouton de moustique sur l'oreille, on rebranche le diffuseur...
Vendredi 11h, "tu as vu, il s'est fait piquer sur le sourcil ?" Ah tiens, aussi sur le menton...
Vendredi midi : ouverture de couche, oooooh ! Attaque identifiée, soulevons le tee-shirt : iiiiiih !

Varicelle Zona Virus.
Varicella Zoster Virus, in inglish, ça sonne bien non ?

En tout cas ce qui sonne, ce sont nos oreilles. Parce que depuis la première dizaine de boutons de vendredi, ben le 'tit pépère, il en a sorti quarante-douze-mille millions. Au moins. Partout.
Et s'il a commencé par se frotter surtout les cheveux, on a eu très vite droit à la Saturday Night Fever. En direct live. Dance et effets surround inclus, free.

Ça me rend dingue. Il chouigne en continu. Il pousse des cris perçants en se réveillant.
Il se traîne et se frotte à peu près partout. Aussi quand il est dans les bras.
Il dort par paquets de 20 minutes. Même la nuit. Mais juste 3 fois aujourd'hui.
Il ne mange presque plus, et son ventre grogne de faim, on l'entend de l'autre côté de la pièce.
Il est défiguré. Vraiment.

C'est une véritable mission-commando pour le doucher, le sécher, le désinfecter, le lotionner. Heureusement qu'il avale son Prim Alan et son Dol Iprane sans rouspéter : je ne supporterais pas un décibel de plus.

Code Rouge enclenché. Alerte maximale, ce soir vos troupes en embuscade sont chargées de prendre le relais, si les forces maternelles venaient à être décimées.
Et vous feriez mieux d'aller dormir ! Tant que vous le pouvez...

jeudi 19 novembre 2009

Voilà


Je sais que j'ai maigri quand :


- je chope des ampoules à cause de mes sabots qui flottent autour de mes pieds dégonflés

- je dois remonter ma culotte sous mon pantalon, qui ne sait retenir que le centre et pas les côtés cet abruti

- je boutonne ma chemise rouge sur la poitrine, et on voit même pas entre les boutons

- je pars à 11h31 de la maison et j'arrive à choper le bus de 11h45, même pas essoufflée derrière la poussette la classe

- je me chatouille du bout des doigts quand je veux me gratter là juste là sous le menton, oui là sur le deuxième menton ben où il est passé ?

- je m'asseois (oui moi je m'asseois, je ne m'assieds pas, et alors ?) sur les toilettes sans faire déraper la lunette qui ne tient plus que par une vis

- j'arrive à enfiler sans contorsions mon pantalon tout juste lavé séché

Ici dans le Sud, ils disent : "Ouh la la, t'as décollé toi dis donc !". Je ne comprends pas cette expression. Quand tu grossis, tu atterris ?

Ou tu colles...
Chais pas trop.

mardi 17 novembre 2009

Communiquons

Que fait ce gamin assis sur sa couchette les pieds dans son panier ?

Je lui ai dit : "Mets tes chaussures dans le panier."

...

Que fait la CAF avec les documents qu'elle me réclame et qu'elle doit avoir en douze exemplaires vu le nombre de fois où je les lui ai remis ?

"Selon les documents que vous nous avez fournis le 27 octobre 2009 (attestation de congé longue durée), vous êtes actuellement sans activité professionnelle ou en congé longue durée. Pour étudier vos droits, nous vous demandons de fournir les documents cochés ci-dessous :
- une attestation de congé longue durée"

...

dimanche 15 novembre 2009

Lécher le plat

Aussi je fais très bien le gâteau à rien.
A ne pas confondre avec celui à la vanille, au chocolat, à la poire... : le gâteau à rien, on n'y rajoute, ben, RIEN !
C'est mon aînée qui l'a baptisé comme ça, le jour où elle a fait son premier gâteau toute seule.

Donc, ça se rapproche du gâteau au yaourt, parce que j'utilise une mesure (qui peut être n'importe quoi : une tasse, un bol, un ramequin,...) pour tous les ingrédients.
Ça marche par 3 aussi : 3 oeufs, 3 mesures de sec, 3 mesures de mouillé.

Je verse 2 mesures de farine pour 1 mesure de sucre, je rajoute de la levure (c'est censé être la moitié du sachet mais perso, je ne sais pas faire, ça m'étonnerait que toute la poudre qui tombe fasse seulement la moitié du sachet...) et, si j'en ai, de la cannelle en poudre (j'aime bien le goût).
Je casse 3 oeufs au milieu, je mélange, quand ça devient trop sec je verse 2 mesures de lait et 1 mesure d'huile. Je rajoute (quand j'en ai) de l'essence d'amandes amères et de l'eau de fleur d'oranger (pareil, juste parce que j'aime le goût) et une lichette de rhum.
Beurrage du plat avec les doigts, farinage, je verse la pâte, et hop ! 40 mn max au four à 150.

Les jours fastes, je rajoute du chocolat noir fondu, ou de la poudre d'amandes, ou des morceaux de pomme/poire, ou de la noix de coco.
Mais là, c'est plus du gâteau à rien, hein.

Poulet qui déchire

Ça me fait penser que je dois recopier mes recettes (qui réussissent...)
Pour la tradition... Hum.
Nan, en fait c'est pour que mes enfants qui sont loin n'aient pas besoin de m'appeler pour me dire : "Le vin, tu en mets à quel moment ?"
Et je caresse le secret espoir qu'un jour, je mettrai les pieds sous la table... Re-hum.


Or donc, commençons par : le poulet à la crème et aux champignons.

Il faut des escalopes de poulet (ou de dinde, ça commence bien !), de la crème fraîche, des champignons, un oignon et du vin blanc.
Je coupe les oignons en lamelles, les fais revenir dans du beurre et de l'huile à feu doux. Je mets ensuite les escalopes dans les oignons, les fais cuire. Je coupe les champignons en lamelles aussi, les ajoute quand la viande est blanche. Je rajoute la crème fraîche, que je dilue avec le vin blanc. Sel, poivre, encore dix minutes de cuisson à feu très doux et c'est prêt.

Championne de la cuisine ultra-rapide. En général je lance en même temps la cuisson du riz, et en vingt minutes les deux sont terminés.
Par contre, les quantités, euh, moi je fais ça à l'oeil, et des fois au goût.

Pancrêpes

Quand on a oublié la recette des pancakes, mais qu'on a la flemme d'aller en chercher une sur le Net, qu'est-ce que ça donne ?
Un drôle de truc, entre pancake pas cuit et crêpe trop épaisse...
Mangeable...
Quand on a faim..

Je déteste faire des crêpes, ça prend un temps fou, chuis coincée devant la plaque sans vraiment rien pouvoir faire d'autre.
Les pancakes c'est mieux, ça cuit en un rien de temps, c'est rigolo les bulles qui se forment à la surface et hop ! ça se retourne sans problème !

Chuis déçue.
En plus on n'avait même pas de sirop d'érable.
Pour te dire, il en reste : ça veut tout dire hein ...

vendredi 13 novembre 2009

Bougez avec la Poste

Nouveau rebond d'énergie aujourd'hui.

Comme mon avocate s'obstine à ne répondre que quand ça lui chante, je vais poursuivre seule mon beau-frère à Quimper. Je suis allée chercher un formulaire pour demander une injonction de payer au Tribunal, manque de bol je suis arrivée pile à la fermeture et ils ont refusé que j'y entre. Pas grave, j'y retournerai lundi, et l'enverrai dans la foulée, puisque la Poste est juste à côté.

L'huissier aux Antilles, pareil : silence radio depuis lundi, où elle m'a dit qu'elle appellerait mon avocate pour tirer au clair cette histoire de copie et d'original. Je suis fatiguée d'attendre que ça bouge. J'ai préparé deux demandes aux deux tribunaux, ici et à Nanterre, où ont été jugés l'abandon de famille et le divorce. J'y explique que mes démarches pour récupérer cet argent n'aboutissent pas, que l'avocate et l'huissier ne s'investissent ni l'une ni l'autre. Je réclame un original et un second original de chaque décision de justice, et je demanderai à mon frère, qui habite là-bas, de saisir un autre huissier pour moi.

La Sécurité Sociale : toujours pas de carte Vitale, toujours pas d'immatriculation de la Zazoune (et par conséquent de carte Vitale perso pour elle, depuis 2 ans et demi), pas de rectification de leur énorme bourde (pas sûre d'avoir raconté ?? Ils ont enregistré ma énième demande pour la zazoune comme une naissance, à mon foyer, d'une MOI moi (mon nom mon prénom), le 16 septembre (ma date anniversaire) 2009, et ont expédié cette demande à la Caisse de la Charente (???), qui m'a renvoyé ICI dans l'Hérault un calendrier des vaccinations obligatoires de la 1ère année !! Et le plus absurde est que ce courrier est tamponné de plusieurs dates, s'échelonnant du début à la fin du mois de .... juillet 2009.... Sont fortiches à la MGEN, respect !)
Sans carte Vitale, les différentes consultations sont à payer, je dois poster les feuilles de soin, attendre qu'ils les traitent, attendre encore qu'ils me remboursent (en se servant généreusement au passage : une consultation toubib à 22 euros m'est remboursée 13...) attendre davantage qu'ils me postent le relevé de remboursements, et enfin fournir ce relevé à la MAAF, qui le traite en 3 jours pour la partie mutuelle.
Donc, courrier rageur, menace de porter ce dossier aussi haut qu'il le faut s'ils ne trouvent pas au plus vite le moyen de faire leur travail correctement.

Enfin, j'ai confirmé le rendez-vous du 24 novembre avec mon Inspectrice. C'est à elle que je dois remettre ma demande de calcul d'indemnité de départ. En retour, elle doit s'entretenir avec moi, m'informer du caractère irrévocable de la démission, et s'assurer que j'ai connaissance de toutes les autres options qui s'offrent à moi. Oui, j'ai déjà eu ce rendez-vous il y a presqu'un an. L'impression d'avoir perdu 10 mois ? On verra, si mon indemnité prend en compte l'année 2009 pour le calcul, non, finalement, ce sera un mal pour un bien.

C'est une nouvelle période "active" qui commence. Je sais déjà que je la paierai par plusieurs jours, voire plusieurs semaines de descente. J'espère pouvoir lancer un maximum de démarches avant de plonger. En général, décembre ne me réussit pas trop : allez, pour une fois, ce sera un mois merveilleux. Allez.

mercredi 11 novembre 2009

Alex Plosion


Zazoune en savant fou, 2e prix de déguisements Halloween 2006


Petite conversation privée entre soeurs.

"Oh la la il a vachement grossi (le père de Maxoune) depuis cette photo !
- Ouais.. mais il a remaigri cet été quand même...
-Bah ... maintenant qu'il peut choper sa copine !!"

Les mêmes, dans l'autre sens.

"Il a dit qu'il me filerait son Viewty (téléphone) à Noël...
- Bah... faut que tu restes avec lui jusqu'à Noël alors !!"

Et moi qui pensais leur avoir appris que quand on Aime c'est pour Toujours...
Hum.

lundi 9 novembre 2009

Horatio est un gros nul, en fait.


J'ai (enfin !) reçu les résultats de mes examens du 12 mai.
Après 5 visites au secrétariat du service, 6 coups de téléphone, et deux plaintes auprès de mon médecin traitant qui aurait pu se bouger lui aussi pour les récupérer non mais !

Donc, arrivée au courrier la semaine dernière d'une volumineuse enveloppe marronnasse, et d'une autre beaucoup plus fine et blanche.
La première contenant copie des résultats. La seconde, facturation (119 euros.... de ma poche encore) de la première. Enfin, des examens de la première. Non, même pas, de la journée d'hospitalisation : les 2 labos qui ont bossé m'ont envoyé leurs factures respectives en juin. Il y a arnaque ou bien ...?

Passons. Ouvrons. De préférence calmement. Rappelons-nous que je n'ai RIEN. Ce sont les examens qui le disent.
Sauf que.

Pour commencer, le myélogramme est hémodilué. Après recherches sur mon ami Gogol (je ne vous les mets pas toutes, ça m'a pris plusieurs jours de lecture, ce cours est le plus synthétique - hum) il paraît que ça tient surtout au préleveur, et que dans ce cas le myélogramme ne peut être interprété correctement, il doit être ... refait !! Oh put**n, non alors !
Ma moelle est "peu dense, probablement hémodiluée, sans anomalie qualitative en dehors d'une dysérythropoièse hypochrome." Mais comme nous travaillons sur un extrait sans grains médullaires et sans mégacaryocytes.... voilà quoi...
De plus, le peu d'érythroblastes présents (14%) est de forme hémoglobinoprive. Comment il a dit déjà ce couillon de toubib ? Ah oui, "des anomalies à différents stades..."

Deuxième point noir : il m'a fait passer un test au Synacthène ; j'étais convoquée à l'hôpital à 9h, à jeun depuis la veille. Déjà, ce genre de test doit se faire à 8h, parce qu'après le taux chute dans la journée. Première anomalie.
Mais en plus, on m'a collée dans un lit, sans rien me dire, sans rien me faire surtout (quand on sait que le cortisol est l'hormone du stress, hum) et vers 11h, une infirmière m'a quand même prévenue qu'on ne trouvait pas mon dossier, on ne savait pas au juste pourquoi j'étais là...
Un peu avant midi, le grand patron est enfin arrivé, et a prélevé la moelle. Et ENSUITE, le test a commencé !! Prélèvement à 12h10, injection, nouveau prélèvement à 12h40, et un dernier..... dix minutes après ! Apparemment, ils étaient pressés de me mettre dehors...

Ce test, c'était pour vérifier une éventuelle insuffisance surrénale lente. Quand j'ai revu le médecin le 17 juin, il n'avait pas les résultats. Il a téléphoné à Montpellier pour obtenir ceux du myélogramme, mais n'a pas pris la peine de rechercher aussi ceux du test ACTH.
J'avais un taux de cortisol à 6.5 (ce qui est relativement bas) au premier prélèvement, puis après stimulation il a quadruplé en une demi-heure (24.6). A 12h50, il était déjà à 28. En général, on attend un simple doublement dans les 60 minutes suivant l'injection...
Mais je vous rappelle que je n'ai rien. Seulement ces anomalies, discrètes, hein... Ne nous y attardons pas, voyons.

Rajoutons quand même, si vous voulez bien, les anticorps anti-nucléaires à 160, et les anticorps antiADN (ceux du lupus, qu'a mon fils) à 19 : sachant qu'ils sont normaux en dessous de 20, mais douteux de 20 à 25... et qu'ils étaient à 86 à la dernière recherche... Mais là encore, je pense qu'il n'avait pas ces résultats, seulement ceux des prises de sang de mon dossier, vieux de deux ans déjà ! Plus d'un mois après...

Le médecin-conseil de l'Éducation Nationale m'avait conseillée d'aller consulter sur Montpellier. Il m'a même donné le nom d'un professeur interniste là-bas. Je n'avais pas voulu y aller, parce que cet abruti de toubib avait réussi à me convaincre que tout ça, ça n'était que dans ma tête.

Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment envie de repartir chez les toubibs, à nouveau.
Mais par contre, j'irai lui dire ce que je pense de lui. Et de son diagnostic à la con.

mardi 3 novembre 2009

J'y arriverai

Il y a des semaines avec et des semaines sans, des jours avec et des jours sans ; il y a même des heures avec, au milieu de beaucoup d'heures sans. Mais chaque heure gagnée est une victoire personnelle sur cette saloperie de dépression.

J'essaie de téléphoner à ceux que je n'ai pas contactés depuis longtemps. Pas facile, pour la plupart, ce sont des anciens collègues, en vacances, et la conversation tombe inévitablement sur la classe.

J'ai appelé ma mère, j'ai écrit à mon père. Les deux m'ont dit ne pas me comprendre, les deux ont réussi, en dix minutes, à pointer que j'étais nulle et que je ne savais pas y faire.

J'ai envoyé un mail avec les dernières photos de mon petit-fils, mais au moment d'écrire, le trou noir, la panique, et les larmes qui ont brouillé ma première intention.

Oui, je suis vivante, non je ne suis pas morte, oui ça fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles, non je ne vais pas mieux.

Non, je ne peux pas faire plus.

Quels mots pourront vous faire partager le trou noir qui me ronge de l'intérieur, la bête immonde qui rôde, prête à me sauter dessus si je baisse la garde une minute ? J'ai peur de craquer, je me cramponne de toutes mes forces au bord du précipice, paralysée de trouille, paniquée à l'idée que je pourrais tout simplement tout lâcher, et cesser enfin de me battre à chaque instant.

Je me cache. J'affiche un sourire sur mon visage, je traverse ma journée bien planquée derrière toutes ces choses à faire... dont je ne fais pas la moitié. Je mens, je triche, je ris et j'attends que revienne le soir, et mes heures solitaires, méfiantes, dans mon lit, à l'affût des ombres hideuses et de mon fantôme effrayé : j'ai peur de m'endormir, je me bats en silence et mes cauchemars hurlent à ma place.

J'ai fermé les yeux. Je ne sais pas si je tombe ou si je vole.
J'attends.

J'y arriverai ?

dimanche 1 novembre 2009

Chat noir !

Je ne résiste pas au plaisir de mettre une photo de Max la Fripouille, déguisé pour son premier Halloween.
Il a fièrement remonté les allées, sa queue traînant dans les feuilles mortes, prenant soin de croiser les gens par la gauche, hin hin hin.
Et si la photo semble floue, c'est que sa mère elle-même tremblait de peur en la prenant, ouuuh !