vendredi 29 mai 2009

Attente


Je n'en peux plus d'attendre, c'est infernal, interminable...
17 jours, égrenés heure après heure sans aucune pitié.
Les pas du facteur dans la rue, le clapet de la boîte aux lettres qui retombe,
mes propres pas dans l'escalier, et mon coeur qui bat :
des pubs, un magazine télé, deux factures,
le courrier de la voisine, celui de mon fils.
Et rien pour moi.

Onze heures, la journée s'annonce longue et brûlante,
derrière mes volets fermés j'étire le temps.
J'attends.

Je ne sais plus rien faire d'autre,
Je me suis perdue dans cette attente,
j'ai disparu au reste des gens.

Demain, le facteur repassera,
derrière mes volets je l'entendrai,
et cette fois, il les aura.

Mes résultats.

samedi 23 mai 2009

Statistiques routières

Il paraît qu'un mort sur cinq, sur la route, n'avait pas bouclé sa ceinture de sécurité.

Est-ce à dire que les quatre autres tués l'avaient bouclée ?

Mais alors, la ceinture, ça sert à rien en fait....

mardi 19 mai 2009

Je n'aime pas les assistantes sociales

Il y a dix ans, je suis venue passer deux semaines dans un bungalow près de Portiragnes, dans l'Hérault. Vacances de Pâques, avec mes deux filles, une amie collègue, et ses deux garçons. Mon fils était à cette époque aux Antilles, avec son père.
Vacances très chouettes, le soleil commençait à pointer, en tout cas on le voyait bien plus que dans notre triste banlieue parisienne.
Au retour, m'attendait un courrier de l'Inspection Académique, ma demande de mise en disponibilité m'était accordée...
Ça faisait quatre ans que je participais à toutes les commissions de mutation et permutation, sans succès, à cause de mon tout petit barême et de mon peu d'ancienneté. Pas de conjoint à suivre, pas d'enfants malades à éloigner de la ville, pas de vieux parents à soigner... Aucune chance de passer avant de longues années.
J'étais alors "juste" institutrice. Mon projet était de passer le concours de prof des écoles, je pensais pouvoir ainsi entrer à l'IUFM de Montpellier.
Autre illusion : j'imaginais que, comme tant d'autres autour de moi, je toucherais des allocs et autres RMI, pour survive à cette année sans salaire. En se serrant un peu la ceinture, c'était jouable, les enfants auraient été boursiers, et hop ! A nous le soleil et la plage !

Las ! Ma directrice de l'époque, qui m'avait il est vrai beaucoup aidée à sortir de la tempête du divorce, a considéré que j'avais perdu la tête. Après plusieurs semaines de pressions et manoeuvres diverses pour me faire renoncer à mon projet, elle a cru bon de prévenir les services sociaux de l'Académie.
Une première assistante sociale a débarqué à l'école, pour "s'entretenir" avec moi. Innocente, j'ai exposé mon plan, qu'elle a méthodiquement détruit point par point. Les bourses ? les demandes étaient bouclées depuis trois mois déjà. Les allocations ? pas avant plusieurs semaines, le temps de transférer le dossier. Le RMI ? pas accordé à ceux qui délaissent volontairement un emploi salarié. Le concours ? interdit à ceux qui sont déjà enseignants.
Et le coup de grâce ... "Saviez-vous que votre ex-mari peut s'opposer à votre déménagement ?" Mais... ça fait deux ans qu'il s'est barré aux Antilles et qu'il ne paie pas la pension, au nom de quoi il aurait son mot à dire ? "Au nom de l'autorité parentale, madame, tout simplement !"

Là, c'en était trop. Je me suis levée si brusquement que la table s'est renversée, et je me suis enfuie, laissant - grave erreur - la directrice et l'assistante sociale ensemble.
Deux semaines après, nouvelle attaque, nouvelle assistante, chez moi cette fois. Bêtement je l'ai invitée à rentrer : si j'avais su...

Un mercredi ordinaire avec trois enfants de 8 à 13 ans. La vaisselle de la veille accompagnait celle du petit déj, pris à midi. Le linge sale d'une semaine s'entassait devant la machine, celui propre de la semaine d'avant dormait dans le panier. Les jouets et accessoires divers recouvraient chaque centimètre carré dans les chambres, les couettes-cabanes avaient déserté les lits. Les cahiers de la grande se battaient avec les livres éparpillés par terre.
Elle a regardé tout autour d'elle, avec un air pincé. Les trois gamins, encore en pyjama, ont débarqué dans le salon en se disputant.
Vous avez remarqué ce curieux phénomène ? C'est toujours quand vous êtes au téléphone qu'ils se mettent à hurler en se poursuivant tout autour de vous. Ça marche aussi avec les visites.

"Hum. Ils ne sont pas allés au collège ce matin ?"
Euh non. Leurs profs avaient des conseils, je ne voyais pas l'intérêt de les réveiller pour les envoyer en salle de permanence.
Nouveau regard circulaire, nouveau toussotement. Elle s'est levée, m'a tendu la main, est partie. Dix jours après, j'ai reçu le double d'un rapport recommandant de confier mes enfants à leur père, car je me montrais "totalement incapable de leur assurer la sécurité et le cadre de vie adapté à leurs besoins les plus essentiels." En vrac, ils étaient sales, mal nourris, déscolarisés, et visiblement très malpolis. Et risquaient de finir sous les ponts l'année suivante, si je ne renonçais pas à mon "projet stupide autant qu'irresponsable".

J'ai dû renoncer à ma dispo. Annuler mon préavis. Reprendre une classe. M'engager à suivre une psychothérapie. Accepter les visites de contrôle de mon domicile, à l'improviste.
Les enfants ont été inscrits dans un collège privé, près de chez ma mère, qui les nourrissait le midi. Avec une heure de métro par jour. La petite a dû manger à la cantine.
Pendant six mois, la rage au coeur, je me suis battue pour que la dépression, cette vieille amie, ne reprenne pas le dessus, leur donnant raison, livrant mes enfants à leur père.
En décembre, j'ai découvert que je pouvais présenter le concours interne dans l'académie de mon choix. Mes insomnies se sont peuplées de cours et de révisions, et je l'ai décroché en juin 2000. Nous avons déménagé, et refait notre vie tranquillement ici.

Ce soir je suis retournée sur la plage de mes belles vacances, il y a dix ans. Mes souvenirs sont là, intacts. Ma rage aussi.

vendredi 15 mai 2009

"On vous fera un myélogramme..."

Trocart : Instrument chirurgical composé d'un poinçon cylindrique à bord tranchant, monté sur un manche et contenu dans une canule. (Larousse Médical)

Vu de près, ça ressemble à un tire-bouchon design, pas méchant du tout. Le sourire du toubib va bien aussi, pour un peu je m'attends presque à voir débarquer l'infirmière avec une bonne bouteille et du saucisson...
Quand il m'allonge la tête à plat, les bras écartés, les jambes un peu relevées, il m'explique vaguement : "Je vous mets à l'aise, pour éviter le malaise." Je réprime un début de fou-rire devant la rime vaseuse. C'est sûrement nerveux.
Désinfection, badigeonnage, il déplie le champ, l'installe. Attrape une seringue avec une longue aiguille fine. "On y va ?" Euh... oui. A ce stade, je me vois mal prendre la poudre d'escampette hein.
C'est l'anesthésie. L'aiguille pique, le produit brûle. Je suis une grande fille : je souris bravement. Un peu plus crispée quand il bouge l'aiguille : aïe. "Ça fait mal ?" Ben oui, un peu. On attend. Le produit s'écoule lentement, ça brûle de plus en plus, puis enfin les sensations s'estompent.
Mais qu'est-ce qu'il fabrique maintenant ? Il se met à taper A L'INTÉRIEUR, sur l'os, il tape à droite, à gauche, fort, de plus en plus FORT ! Eh oh, ça va pas non ? C'est pas un peu fini ton cirque ? Non. Ça dure, ça dure, ça y est, c'est malin, les larmes me montent aux yeux... "Vous sentez encore quelque chose ?" Mais oui je sens ! Abruti !
Il attrape enfin son tire-bouchon sophistiqué, et entreprend de me visser le machin dans le thorax. Il appuie fort, visse, appuie : mais je vais finir par traverser le lit si tu continues mon gars, oh !
Je crois qu'il ne m'entend pas. Je crois que je ne dis rien en fait. Alors il continue à appuyer comme un malade, je le vois s'arc-bouter et j'entends le lit grincer sous son poids. Au secours ! Mes larmes coulent maintenant. J'étouffe, je n'ose pas respirer ou le repousser. Et soudain, un craquement horrible, un sourire victorieux sur ses lèvres : mon os a cédé, le poinçon l'a pénétré.
Vite, il sépare la poignée en deux, introduit dans la partie fichée en moi une grosse seringue en plastique. Tout se passe là, juste sous mon nez, et je sens venir le trou noir. Les yeux au plafond, pour ne plus voir, je me concentre de toutes mes forces sur cette drôle de trace là-haut. 
Je sens couler mes larmes derrière mes oreilles, sur le drap, je renifle, je ne veux plus entendre ou voir ses manipulations. Le temps ne passe plus, seul le médecin s'agite dans cette chambre figée, je suis clouée sur le lit par un énorme pieu qui pointe sous mon menton. 
Enfin, il s'approche, retire d'un geste sec tout cet attirail qui me plombe la respiration, nettoie, panse, s'éloigne.
"C'est terminé." Tant mieux. 
"Vous pouvez vous rhabiller." Ah non je ne peux pas : mes bras battent l'air, ils ne m'obéissent plus. J'ai un mal fou à viser les trous de mes manches. C'est pitoyable.
Il me salue, roule son chariot dans le couloir, referme la porte. Je n'ai rien dit. Assise sur le bord du lit, à moitié engoncée dans mon tee-shirt de travers, j'ai le menton qui tremble et une boule au ventre.
L'infirmière qui arrive me rallonge, me rassure, m'enveloppe de mots que je ne comprends pas. "Ça va aller, ça va passer..." J'ai froid, j'essaie de me recroqueviller mais tout mon corps est endolori, et dans le bas de mon dos monte une brûlure que je reconnais.
Une minisieste cahotique plus tard, entrecoupée de prises de sang et d'un électrocardiogramme, j'ai enfin le droit de manger, et surtout de boire ! Il est 13h, je n'ai rien avalé depuis la veille au soir.
Mon fils vient me chercher, je rentre à petits pas, cassée. "Pas d'efforts pendant au moins 24h, prenez du paracétamol si vous avez mal." J'ai mal. De plus en plus, au fur et à mesure que la soirée avance.
J'ai avalé un cintre, et sa poignée est restée coincée dans mon gosier. Je suis Dark Vador et mon armure a été glissée sous ma peau. Un GrosMinet m'a repérée, ma cage de Titi déplumé a remplacé mes côtes. 
Je ne peux plus respirer. Je n'arrête plus de pleurer. Je gémis, et cette mélopée finira par m'endormir. Quelques heures hachées par mes réveils terrifiés, mes combats désespérés pour repousser l'éléphant bleu qui me piétine, arrêter cette perceuse infernale, éviter le camion qui me percute, encore et encore, au rythme des battements de mon coeur. 
Cet enfer durera presque deux jours. Ce matin, pour la première fois depuis l'examen de mardi, je me suis réveillée sans mon armure, presqu'étonnée de mon aisance retrouvée.

A quel moment m'a-t-on prévenue que ce serait si douloureux ? Hum.

mardi 12 mai 2009

Dormir comme un bébé

Dorian, 9 mois

C'te bonne blague...

Dehors l'orage et ses craquements sinistres.

Dedans l'angoisse.

Dans quatre heures rendez-vous à l'hôpital, encore, enfin.

Pour en finir avec les questions, les complications... ? Je n'en peux plus d'interroger ce corps qui me lâche, qui me porte, ce coeur qui tremble au bord du doute, ces larmes qui noient chaque seconde d'inattention, tenir bon, et sourire...

A quoi bon ?


vendredi 8 mai 2009

Hier, journée de l'écrivain


Non non, je n'ai pas encore rajouté de pages à mes oeuvres inachevées.
Je me suis juste attelée à écrire les courriers nécessaires pour récupérer mon argent qui dort ici et là.
A commencer donc par mon ex-mari. J'ai enfin finalisé le dossier qui devrait me permettre de le coincer. A ce jour, il me doit un arriéré conséquent de pension alimentaire, des dommages et intérêts pour ce retard, et la moitié de deux crédits importants contractés pendant notre mariage, que j'ai remboursée seule à l'insu de mon plein gré. Comprenez : en voyant chaque mois mon salaire amputé d'un tiers, par saisie à la source.
Il faut savoir qu'il s'est remarié avec une riche héritière créole : c'est son coffre-fort que j'ai bien l'intention de piller !
Mais comme je sais à quel point la justice peut prendre son temps, j'ai posté hier un e-mail lui dressant le tableau de ce qui l'attendait. Qui sait ? Ça va peut-être le motiver pour me régler au plus vite...

De : lorys03@xxx
A : s.pxxx97@xxx
Objet : Patiente... ou trop conne ?

Je crois que la question ne se pose plus.
J'aurai vraiment tout essayé, je t'aurai donné je ne sais combien de fois l'occasion de me prouver que tu étais digne de la confiance que tu réclames.

Cette fois c'est terminé. J'ai préparé un dossier pour que la CAF prenne le relais dans ma demande de versement de la pension alimentaire. J'y ai indiqué tous les renseignements que j'ai pu rassembler, étant donné l'opacité qui entoure (volontairement ou non) ta vie actuelle.
Je ne sais pas où tu travailles, quels sont tes revenus et tes charges, ou la domiciliation de tes comptes bancaires.
Mais j'ai bien peur que les mails échangés avec ton fils sur les 3 voitures, les 2 motos, les bateaux, la piscine ne passent pas trop bien auprès du contrôleur.

Je ne sais pas comment tu as échappé à l'huissier en 2003.
Mais il me semble que le juge n'appréciera pas plus que ça que les deux ans de mise à l'épreuve qu'il t'a - je me demande encore pourquoi - généreusement acccordé à l'époque, aient servi en fait à payer ton remariage.
Ah parce qu'évidemment, je ne manque pas de lui signaler au passage que tu as maintenant (et depuis 5 ans) deux revenus dans ton ménage..
J'espère juste pour Jxxx qu'elle a pris la précaution de signer un contrat de mariage pour se protéger.
Non, en réalité, je souhaite juste le contraire ! Car l'agent CAF qui m'a reçue m'a bien expliqué : au vu des pièces que je fournis, tu as peu de chances d'échapper à la saisie de tout ce qui a un peu de valeur chez vous.

Sache que parallèlement je dépose une seconde plainte, dans la mesure où tu menais la grande vie pendant que j'accumulais les chèques sans provisions, les loyers payés avec retard, le frigo vide, les kilomètres à pied puisque pas d'argent pour réparer ma vieille voiture.
Il me semble que cette fois-ci, le juge ne se laissera pas abuser par une jolie lettre où tu pleurnicheras sur tes faux problèmes.

Inutile de rajouter que je demande à ce qu'on te flanque en prison sans sursis cette fois : c'est pour moi la garantie que tu n'essaieras pas d'amadouer les huissiers qui viendront vider ta maison et ton garage.

Ah, un dernier détail, au cas où tu t'imaginerais pouvoir cette fois encore passer au travers des mailles du filet : en sortant de la CAF lundi je passerai au commissariat (c'est pratique il est juste en face) signaler que tu t'es soustrait à ta condamnation, en reportant indéfiniment le paiement alors que tu en as largement les moyens.
C'est juste pour le plaisir de t'empêcher de quitter désormais la Guadeloupe, sans courir le risque d'être arrêté à l'aéroport.

Disons que je tiens absolument à ce que tu me verses au plus vite ce que tu me dois, et que cette fois-ci je ne serai ni patiente, ni trop conne.

Et braver le silence

"Mais tu n'es jamais chez toi ?"
Bah non.

La semaine dernière,  aller-retour (presque) express en Vendée pour régler la paperasserie du fiston : ça y est, il va mieux, après une deuxième alerte il y a dix jours, le moral commence à revenir, avec les projets. Il a donné sa démission, et trouvé un nouveau boulot ici, dans le Sud, près de nous et de ses copains. Il grossit, rit, me fait la cuisine, veut s'acheter un vélo.

Ce week-end, du coup, grosse fatigue. Samedi après-midi au lit, et j'ai à peine bougé le petit orteil droit dimanche. A peine.

Lundi, hop ! rebelote ! Je dépose le fiston sur le bateau d'un copain et continue la route : cette fois c'est la paperasse des filles qu'il faut expédier, ouverture d'un compte-chèques pour la toute  nouvelle majeure, carte d'identité pour la jeune maman...  

Il fait abominablement chaud, et mon petit-fils a décidé que la nuit, c'est plus rigolo de pleurer toutes les deux heures.
Sa mère craque à nouveau, sa mémère (c'est moi...) prend le relais.
Blanche est la nuit. Aussi blanche que la dent qui est enfin sortie, petite pointe de nacre à peine visible au détour d'un grand sourire.
Zoomez sur la photo et vous pourrez vous aussi l'apercevoir, bande de veinards, sans vous faire mordre ni baver dessus.

Mais le lendemain, il faut assurer entre les micro-siestes de la crapouille. Ça c'est rude... il faut à nouveau batailler pour qu'il lâche prise et accepte de s'endormir.
Finalement je reste un soir de plus : l'occasion pour les jeunes parents de fêter au restaurant l'anniversaire de Monsieur. 

Et de tondre Mademoiselle N° 3.
Oui oui, c'est son coup de folie, sa lubie des dix-huit ans. Elle veut changer de tête.
Le changement est... hum... étonnant. Mais craquant.
Elle a un joli crâne ma fille.

Mercredi...
Le petit homme semble retrouver un peu de sérénité, sa mère aussi. Ils dorment tous les deux. Pas moi !

Pas motivée pour deux sous, je reprends le volant à 18h, soleil de plomb, file ininterrompue de camions sur l'autoroute, j'ai chaud, j'ai soif, j'ai sommeil...
Bon, pensée positive : je n'ai pas faim.
Bah oui, quand je manque de sommeil à ce point, j'ai la nausée !

C'est un peu difficile à comprendre pour mon fils, qui m'a préparé depuis la veille des spaghetti bolognese. Légèrement déçu le fiston, quand je fonce d'abord à la douche, puis dans mon lit. Bon, je lui expliquerai. Demain.

Et après, on s'étonne que je débranche le téléphone...
"Mais, t'es jamais chez toi ?"
Euh, des fois si.
 

jeudi 7 mai 2009

T'as le bonjour de Schlorenn !


Le titre de ce billet est une blague qui me fait beaucoup rire, mais surtout parce qu'elle ne marche jamais... Avouez : lequel d'entre vous s'est posé la question, en lisant : "Mais c'est qui, Schlorenn ?" Nan, personne ne me l'a jamais demandé, même en insistant lourdement. Alors évidemment, c'est beaucoup moins drôle.
Voilà. C'est l'histoire de ma vie. Je ris plus que n'importe qui à mes propres blagues. Ou alors (pire) je dois les expliquer.

Bon ces derniers jours je n'ai pas trop rigolé. Mais on s'en fout un peu, hein ?