mercredi 29 février 2012

On y va


Téléphone.
Ma collègue... pas là... envoyer historique... procédure spéciale... 
J'ai compris qu'il s'agit d'un acompte (comme indiqué dans l'intitulé du virement), elle me précise que c'est 80%.  
Bien.
Sortons la calculette : il reste 870 euros à venir.

Et pour un éventuel contrat à mi-temps ? Plafond de 1.000 euros brut, on complète jusqu'à cette limite, 15 fois maximum. Pas plus de 110 heures par mois. Je prends. Mieux vaut tenir que courir, n'est-ce pas ?

Dernière procédure : la CAF. Qui attend mes revenus 2011 pour calculer mes droits au logement.
C'est parti.

mardi 28 février 2012

Réfléchir

Soulagement.
Interrogation.
Épuisement.

Très mal, très peu dormi. Une toux tenace, des scenarii qui tournent en boucle. Je me suis levée à 3h30, et lancée dans la couture pour me concentrer sur autre chose.

A la crèche ce matin, toutes les collègues avaient un avis sur accepter ou non le mi-temps proposé. 
J'ai rendez-vous jeudi matin, avant mon service, pour l'entretien d'embauche.

A la maison ce midi, le petit bonhomme s'est levé enfin guéri, après plus de 48h d'une gastro bien féroce, vomissements, diarrhée, fièvre, et une guerre impitoyable pour lui faire prendre ses médicaments. 

Sur Internet à 15h, le solde du compte était positif. Virement d'un acompte de 3.480 euros. C'est une somme qui ne correspond à rien, ou plutôt qui ne correspond qu'à de mauvaises déductions. Peut-être un versement de 4 mois à 870, soit il manquerait janvier, soit les 600 euros d'activité déclarée de janvier justement ne sont pas complétés. Ce qui ne joue pas en faveur du mi-temps à venir.
J'appelle aussitôt la cellule-chômage, sur répondeur depuis mon retour. Toujours le même message. Tant pis, mes questions attendront demain : je suis à nouveau en congé toute la journée.

Il me reste 600 euros de loyer en retard. Le directeur attend ma demande écrite et justifiée pour me rétrocéder les frais. C'est donc qu'il peut le faire ! Pas de gros mots, pas d'insultes. Pas encore. 

Merci de votre soutien, affiché ou non. Sincèrement. 
J'ai trop mal à la tête ce soir pour réfléchir ne serait-ce qu'une minute de plus. Je termine ce billet, le publie, vais me coucher. C'est plus sage*.


* pour les ceusses qui aiment bien comprendre ce qu'ils lisent, traduction de l'image :
Le savant sait que la tomate est un fruit. Le sage ne la met pas dans une salade de fruits.

lundi 27 février 2012

Au fait

Étape 1
Salaire viré sur le compte.
1.477 euros, janvier et février.
MAIS
Ma réclamation auprès du directeur (pour supprimer les frais abusifs qu'il a prélevés) n'a toujours pas abouti, je suis donc encore à découvert de plus de 300 euros.

Étape 2
Proposition d'un poste à mi-temps à la crèche de ***
1er mars au 30 novembre.
Plus près que celle actuelle.
MAIS
Pour ménager les susceptibilités municipales, il faut attendre qu'ils ne trouvent personne d'autre d'ici lundi.
Et puis encore une crèche, quoi...

Étape 3
La propriétaire part en vacances une semaine. 
Si je n'ai pas le rappel demain, on a rendez-vous mardi prochain pour régulariser.
MAIS
"L'annonce est sur Internet depuis 3 semaines et n'a toujours rien donné..."
Où est passée la promesse de me laisser le temps nécessaire pour vider les lieux ?

Étape 4
La permanence téléphonique de la cellule chômage ne fonctionne que le mardi et le mercredi.

samedi 25 février 2012

Ça y est ?


C'est une partie de cache-cache interminable.

Ne pas répondre au téléphone, plus aucun organisme ne me croit quand je réponds que je ne vais pas tarder à toucher mon rappel.

Ne plus ramasser le courrier que tous les 3 ou 4 jours, il n'y a que des enveloppes administratives qui menacent de coupures, poursuites, suppressions, et autres joies infinies.

Rapporter chaque jour les barquettes de la crèche, payer le lait avec des pièces rouges, ne plus faire qu'un repas par jour, éprouver un bonheur véritable quand le siège de la voiture "rend" une pièce de 50 centimes.

Bondir dès qu'une camionnette stoppe dans la rue, je ne supporterai pas d'attendre "la fin du mois" sans électricité ni eau, non, je ne le supporterai pas.

Passer des heures dans le bus, ou à l'arrêt, et rentrer épuisée de ces journées à rallonge, le faux sourire collé aux lèvres, parce que chaque jour, CHAQUE JOUR, les collègues demandent : "Et alors, ça s'est arrangé tes problèmes ?" et qu'il n'est pas question de laisser déborder les larmes qui menacent, chaque fois que je réponds : "Ben non..."

Sourire encore lorsque les mêmes collègues tiennent pour acquis mon bonheur d'être parmi elles, et ma reconnaissance éternelle d'être prolongée de 3 jours, encore, "et tu as postulé pour la saison hein !?", mais oui bien sûr, mon ambition ultime a toujours été de passer mes journées à changer des couches sales.

Calculer indéfiniment la destination de chaque centime qui roulera bientôt (bientôt ?) de mon compte vers les griffes crochues de chacun  de ces créanciers à l'affût, et pleurer de rage en constatant qu'il en manque encore, encore...

Nous sommes le 25 février.
Je n'ai qu'une question : est-ce que je recevrai mon rappel ?


mardi 21 février 2012

Oeuvres vives


Les derniers mètres à parcourir sont les plus difficiles.
Les dernières heures sont les plus longues.
Mon glaçon personnel fond peu à peu, 
et je me demande s'il en restera suffisamment 
pour aller jusqu'à mardi.
Ça m'empêche de dormir. 

Surprenant.

samedi 11 février 2012

Dominos



Chaque pas vers un but doit être un but en lui-même.

Impuissance.

Tranquillité, impassibilité d'une âme devenue maîtresse d'elle-même au prix de la sagesse acquise, soit par la modération dans la recherche des plaisirs, soit par l'appréciation de la valeur exacte des choses, soit par la suspension du jugement.

Hakuna Matata,
Quel chant fantastique !

Ataraxie.

Peu importe la hauteur du sommet :
pour déplacer une montagne
commence par soulever un caillou. 

Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie,
Sans aucun souci

Quiétude absolue de l'esprit.

Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait.

État d'indifférence caractéristique de certaines névropathies, obtenu sans l'influence de neuroleptiques supprimant toute réponse réactionnelle.

Apathie.

Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti,
c'est que désormais je ne pourrai plus te croire.

Philosophie
Hakuna Matata

Osef

Usure.