mardi 23 février 2010

Merci, Florian Martin !!

Ces temps-ci, j'avais une furieuse envie d'utiliser mes poings pour refaire le portrait de certains individus.
Hélas, hélas, pas moyen jusque-là de laisser libre cours à mes pulsions meurtrières... Snif.

Heureusement, est entrée dans ma vie une créature fabuleuse de méchanceté, d'ignorance crasse et de bêtise cumulées.
Un être si dénué de jugement, que dis-je, de la moindre étincelle de conscience du danger, que sa naïveté ferait presque pitié.

Ce crétin prétend pouvoir insulter ma fille, sans que je réagisse.

Pis : il étale ses excréments sur FesseDeBouc, sans même voir que sa simple présence justifie à elle seule le nom de ce réseau pitoyable ... Et se cache derrière de ridicules jeux de mots que le Dieu Carambar lui-même n'oserait pas inscrire sur ses tablettes...

Qu'importe. Je sais qui il est. Je sais où il habite. Je sais qui l'emploie. Et je connais le nom de ses "amis". Cabron !

Ma vengeance ne fait que commencer. Ne dit-on pas en Afrique : qui avale une noix de coco fait confiance à son anus ? Il paraît que le sien fait bravo. Je vais aller voir ça de plus près.



lundi 22 février 2010

Implosion

Le virus de la malchance est-il héréditaire ?
Quelqu'un m'aurait-il maudit au-delà des générations ?
Les avocats sont-ils tous de la sale race de p.. de m.. ?

Ma fille a d'abord déposé chez mon avocate (oui oui, celle qui n'en fout pas une) au moment de sa séparation en août, son dossier pour la garde de son fils (à l'époque âgé de 10 mois). Aide juridictionnelle, contact avec l'avocat de la partie adverse, demande d'audience devant le Tribunal : l'autre a pris tous les papiers... et n'a rien fait.
De son côté, son ex s'est empressé d'écouter Mamoune Chérie et son avocat, rencontré à peine 5 jours après l'annonce de la séparation, allant jusqu'à piquer à ma fille les extraits d'acte de naissance et ses justifs de revenus, en cachette, pour déposer un dossier de son côté à Montpellier.

En novembre, ma fille change d'avocat : la nouvelle est un vrai dobberman, elle déchiquète la partie adverse et ses prétentions, du genre 2 jours 2 nuits de droit de visite toutes les 2 semaines. "Pas question, hurle-t-elle, l'enfant est trop petit ! Il est même trop petit pour subir l'aller-retour, je vais demander un droit de visite limité à la journée du dimanche, dans la ville de son domicile, et on avisera lorsqu'il aura grandi."
Rassurée, ma fille demande donc l'aide juridictionnelle... qui lui est refusée le 25 janvier par le Tribunal de Montpellier, au prétexte qu'elle toucherait 2.693 euros mensuels (ah ben on aimerait bien tiens !)

Entretemps, décembre est passé par là, le père s'est montré d'un égoïsme abominable, que ce soit pour ajuster les heures de son arrivée à son degré d'imprégnation alcoolique après la fête de la veille, ou pour exiger d'avoir son fils tel samedi "parce que mon pote est là et il veut le voir" ... No comment.
En janvier, ma Nanette se montre un peu plus ferme, et refuse de caler le droit de visite sur les week-ends au ski du père exemplaire (ouh la vilaine !) Les lettres recommandées se succèdent, Maxence ne voit son père que deux fois dans tout le mois.

Coup sur coup début février, nous apprenons donc qu'elle n'a pas droit à l'aide juridictionnelle, que sa contestation ne sera pas étudiée avant 3 ou 4 mois, que l'audience se fera à Montpellier le 4 mars, et qu'il faut donc régler l'avocate AVANT, soit 779 euros merci.

Sauf...
Sauf si on arrive à prouver qu'elle habitait ici avant le 25 août, date de dépôt de la demande de Montpeul. Cela nous permettrait de présenter les demandes au Tribunal d'ici, et d'obtenir le délai nécessaire pour obtenir l'AJ, refusée là-bas.
Nous voilà parties à la chasse aux témoignages, ce qui n'est pas difficile vu le nombre de visites qu'on a eues à son arrivée cet été.
"Qu'est-ce que j'écris ?" Ben, que tu as vu Nanette et Maxoune cet été, après la Féria mais avant la rentrée. Chez moi. Signe. Date. Tu as une photocopie de ta pièce d'identité ?
1...2... Puis 3. La 4e est longue à venir, pourtant ma proprio habite juste à l'étage au-dessus.

On donne tout ça à l'avocate. Qui hurle. Pas assez précis, je veux des dates.
On fait refaire, 1, 2, et puis 3, et puis 4. On redonne (ce matin) à l'avocate. Qui hurle à nouveau. Je-Veux-Des-Dates..... Mais vous les avez ??! Ah oui... Je-Veux-Voir-Écrit-Qu'elle-Habitait-Chez-Vous-A-Ces-Dates !!

Je passe rapidement sur les réflexions qu'elle a réussi à placer, face à ma mâchoire serrée... "On travaille gracieusement sur votre dossier... on a beaucoup attendu... je suis sur un dossier autrement plus important et urgent..." ainsi que sur les 3/4h passés enfermée (contre mon gré) dans sa salle d'attente, pour rien, puisqu'elle ne pouvait pas parler du dossier avec moi, et que les attestations que j'apportais n'étaient pas valables. Et puis, elle ne peut pas donner "ces torchons" à un juge !! Traduisez : les photocopies des pièces d'identité, que j'ai faites sur des A4 coupées en deux.

J'ai remballé mes documents. J'ai serré les dents. J'ai pleuré dans l'escalier. Je l'ai insultée de toutes mes forces, à peine arrivée dans la rue.

Ce soir, nos amis écriront pour la troisième fois leur témoignage précieux.
Il est hors de question que cette garce empoche le moindre centime de notre poche.

mercredi 17 février 2010

Jours de pluie, semaine pourrie ?

Que des embrouilles depuis lundi, les choses traînent, rien n'avance, et je me bagarre pour ne pas déprimer.
Je cours sans arrêt.
Pour contrer l'attaque sournoise du père de Maxence, il nous faut des témoignages disant que ma fille a emménagé chez moi dès la mi-août.
J'ai repris la tournée des agences immobilières pour trouver autre chose, avec moins de travaux.
Le rendez-vous avec l'architecte et l'ingénieur, qui me semblait si loin il y a 20 jours, est déjà là.
Je comptais et recomptais mes sous, pour boucler mon loyer, quand l'agence m'annonce que la CAF lui a versé 300 euros.
L'avocat de mon divorce, en 95, ne répond toujours pas au téléphone, et n'a pas donné suite au courrier que je lui ai envoyé.
Les impôts ont bloqué le compte de Nanette pour 2 amendes majorées, et allez, 150 euros envolés.
Et elle enchaîne les jours où il faut l'emmener à la maternité à 6h du mat, ou aller la chercher à 21h, ça donne des journées de dingue, où le petit ne se repère plus du tout, pas encore couché à 23h30 ou déjà debout à 4h du mat, mais pas les bons jours ! Inutile de parler de ses hurlements quand on lui dit qu'on n'est pas du tout, mais alors pas du tout d'accord..

Et en plus il pleut.

vendredi 12 février 2010

Moi, agressive ? Tu veux ma main dans la figure ?

Je suis définitivement parano.
Je vois des complots partout.
Je décrypte mes courriers à la loupe de la suspicion.
Je n'ai plus confiance en personne.

Exemple.
Jeudi dernier, ayant l'occasion d'aller à Montpellier, je passe en fin d'après-midi à l'Inspection Académique. Histoire de me rappeler à leur bon souvenir, d'une part, et de donner les doubles des documents (pour mon congé), parce qu'ils auraient paraît-il de sérieux problèmes avec la Poste. Bah oui, faut que ça tombe particulièrement sur l'enveloppe que j'ai envoyée le 4 janvier : jamais arrivée !
Donc, première escale au secrétariat : elle photocopie mes doubles, m'assure que cette fois-ci tout est OK, que je serai convoquée par le psy expert avant de passer en Commission.
Deuxième escale : chef des personnels. Pour commencer elle ne répond pas à mon TocToc poli, alors que je la vois à travers la vitre de la porte. Et qu'elle me voit aussi, par voie de conséquence...
Son téléphone sonne, elle répond : ouf, c'est donc qu'elle n'est pas décédée là toute raide momifiée à son bureau que personne ne s'en est encore rendu compte !
Quand elle raccroche, re-TocToc... toujours poli... toujours sans réponse...
Ben je me montre un peu moins polie, forcément : je frappe une 3e fois, et ouvre en même temps. Sursaut. "Oui ?"
Je dérange. M'en fous. J'entre, salue, explique...
"Ah oui. Eh bien il vous faut me faire votre demande par écrit."
Je l'ai déjà fait.
"Il faut recommencer. Et passer par la voie hiérarchique."
...
"Je vous répondrai."
...
Bon. Ne pas m'énerver. Ne pas lui prendre sa sale caboche de vieille grognasse toute pourrie en l'arrachant d'un coup sec de son cou moisi pour la projeter par la fenêtre fermée.
Merci mais j'ai déjà votre réponse, et justement je ne la comprends pas, pourquoi se référer au décret généraliste et pas à la circulaire de l'Éducation Nationale, qui précise notamm...
"Écrivez-moi et je vous répondrai !"
Je n'ai pas eu le temps de lui montrer la fameuse circulaire, que j'avais imprimée pour l'occasion. Elle est visiblement agacée de mon insistance. M'en fous. Je ne bouge pas d'un centimètre, et continue. Qui précise notamment qu'en cas de création d'entreprise, le montant s'élève jusq....
"Il n'y a pas de modalités à suivre."
Ah bon ?? Interloquée, je tends mon paquet de feuilles..
"Nous n'avons pas de consignes précises à suivre. Faites votre demande par écrit et par la voie hiérarchique, et je vous calculerai votre indemnité......."
Ça y est, elle fume.
"..... puisque vous ne voulez rien entendre !!"

J'ai compris. Je m'en vais.
La guerre est déclarée.

Troisième escale, bureau de la responsable des traitements, une pauvre idiote qui ne comprend rien à rien, qui tourne en boucle sur son "ah oui c'est étrange mais voyons.. ". Le coeur n'y est plus, le pétard est mouillé, j'acquiesce et repars avec un nom, un numéro de téléphone, un responsable de cet immense foutoir à la Trésorerie Générale.
Je rumine le "vous ne voulez rien entendre". Je n'entends rien d'autre.

Je passe la semaine avec cet écho.
Je n'arrive pas à réagir.

Et puis ce matin, courrier de l'Inspection.
[...] êtes venue à l'Inspection [...] rencontrer Mme... Mme et Mme [...] vous était indiqué que [...] deviez faire parvenir [...] voie hiérarchique [...] avis motivé [...]

Et le coup de massue final. Bien placé. Pan !
Tout dernièrement, vous avez fait savoir oralement à Mme... votre intention de poursuivre dans cette voie.
J'attends donc votre demande.

Mode parano on.
Ce sont des menaces ? Je dois préparer une lettre béton, pour défendre mes droits élémentaires ? Elle va se venger en calculant légalement le montant le plus bas possible ? Je n'ai aucune chance de décrocher le moindre centime ? Elle va me faire payer mon entêtement à ne pas suivre ses conseils bien paternalistes ?

J'aurais dû lui arracher la tête.

jeudi 11 février 2010

Espace-temps

J'ai changé de dimension.
Au lieu d'avoir des hauts et des bas, j'avance et je recule.
Accélérations foudroyantes, puis plusieurs jours de récupération.
Maintenant que j'ai compris comment ça marche, vais essayer de piquer moins de sprints, trop pompants en énergie.

Je file le projet de microcrèche à celles qui veulent bosser dedans. Et me consacre à autre chose pour l'instant : récupérer mes sous, des sous, plein ! Pour ouvrir mon pôle enfance, il faut que j'ai des réserves importantes.

mercredi 10 février 2010

On est le 10 du mois

Objectif numéro 1 :
amasser un trésor de guerre.

Stratégies envisagées :
- démissionner et empocher une indemnité de départ substantielle
- déclarer mon auto-entreprise et bosser comme une dingue matin et soir pour produire et faire connaître mes créations
- poursuivre jusqu'à la mort la procédure de recouvrement de pension alimentaire
- terminer mon (mes) bouquin(s) et le(s) faire publier
- vendre tout ce qui est vendable ici et ne rien racheter
- faire quelques séjours au Carrefour de l'Hours à partir de 23h (ne pas oublier le petit sac et la mini)
- acheter une fausse carte d'identité et escroquer les organismes de crédit
- retrouver Gilles et l'épouser
- donner mon préavis pour m'installer sous le pont de l'Occitanie, en épargnant le montant du loyer sur un Codévi
- buter mon ex-mari pour que les gamins empochent l'assurance-vie
- voir en rêve les numéros gagnants du prochain Euromillions et les jouer
- faire le buzz sur Internet pour que le plus grand nombre me verse un euro chacun (allez, cinq, sinon on y est encore demain)
- passer le prochain casting de Secret Story et gagner à la fin
- me faire inséminer des quadruplés et les vendre 30.000 euros chacun (minimum)
- faire le tour de toutes les machines qui rendent la monnaie pour vérifier s'il n'y a pas quelques pièces qui traînent
- terroriser la banquière pour qu'elle me remette TOUS les billets de sa caisse bien remplie ; y retourner l'après-midi pour recommencer
- liquider ma retraite anticipée et faire exprès de mourir trèèèèèès vieille rien que pour empocher un max de blé

Plan B :
expliquer tout ça à l'expert-psychiatre qui doit signer pour le prolongement de mon congé longue durée

Il me manque deux cent soixante-quinze euros pour payer mon loyer ce mois-ci.

mardi 9 février 2010

Vae victis !

Fou-rire du jour :
Maxence, à cheval sur son pot, fou de rage parce qu'il n'avance pas comme sur son porteur, l'insulte et le cravache, avant de se lever pour le faire tournoyer dans les airs en hurlant...

Ce gosse a du caractère...

On se demande de qui il le tient...

lundi 1 février 2010

Superstructure

"On a tous un socle préhistorique, animal, féroce, qui lutte pour sa survie à coups de massue, sans se poser de questions.
La civilisation a construit, au fil de milliers d'années, tout autour, un lent assemblage de codes et de règles, et nous nous y conformons.
Mais le socle est là, bien présent.
Et heureusement."

C'est la première fois que je sors de chez la psy rassérénée.