samedi 28 août 2010

Dernier week-end

Seule avec ma grande.
Soirée télé, Vivre sur une île.
Il fait chaud. Envie de rien.
Le fiston est arrivé ce soir, mais a filé direct à sa fête à Montpellier, sans s'arrêter. On le verra demain.
Séjour au camping pour Zazoune, qui va en boîte ce soir pour la première fois. Elle nous racontera à son retour, demain.
Et Max le Magnifique, toujours chez son père (deux semaines cette fois, c'est super-long...) revient lui aussi demain.
Sur mes listes scotchées au mur, peu de lignes barrées : bricolage, ménage, administratif... Je finirai demain......

jeudi 26 août 2010

Dans ta face

Après-midi écrasée de chaleur devant la télé.
Le film nul de la 6.

C'est le bisou du soir, après une journée bien remplie d'embrouilles en tout genre.
"Pourquoi papa il vient pas me voir ? Il m'aime pas ?"
Petit-garçon-qui-grandit-sans-papa écoute cette chouette consolation de sa Maman-qui-se-crève-à-l'élever-seule : "Mais des pères, tu en as deux, et celui qui est Notre Père à tous, il t'aime et te protège et pense toujours à toi..."

Commentaire instantané de ma grande : "Ouais mais Dieu il joue pas au ballon !"

lundi 23 août 2010

Rentrée

Ça y est, on y est.
La fameuse dernière semaine avant la rentrée.
Celle où on essaie de profiter au maximum des derniers jours de vacances, alors qu'on sait très bien, tout au fond de soi, que c'est fichu, qu'on est déjà (presque) rentré.
Que ça va recommencer.
La course.
La fatigue.
L'esprit encombré.
La rentrée.
Plus que quelques jours.
On y est.

Bonus Track
Une vidéo pour colorier les (futurs) jours gris
Ces mecs sont DINGUES !

jeudi 19 août 2010

A hurler

Gros coup de flip hier soir.
Le contexte : un paquet de papier toilettes acheté la veille, et disparu. En allant déposer les sardines au frigo, j'aperçois le paquet, et dit aux filles : "Ah, j'ai retrouvé les rouleaux de papier..." Je range ma boîte, vais vers l'évier pour y déposer les assiettes sales. Ma fille m'y rejoint, je me souviens parfaitement de la micro-conversation que nous avons eue.

Le soir, je trébuche sur le même paquet de papier, par terre dans le salon. Qu'est-ce qu'il fout là ce paquet ? Je finis par croire qu'il a des pattes ou des roulettes, il se déplace seul ma parole !
Et là, Nanette éclate de rire et m'affirme que c'est moi qui le lui ai lancé tout à l'heure !! Soutenue par Zazoune, qui semble trouver la situation très drôle.

Elles n'ont pas vu la panique qui m'a envahie. Je me suis réfugiée sous la douche pour ne pas hurler.

Alors quoi, c'est donc vrai ? Je fais des choses et je ne m'en souviens absolument plus après ? Pire : je colle par-dessus des souvenirs authentiquement faux ? Au détail près ? Pendant plus d'une heure, j'ai revécu mon trajet vers le frigo, ma phrase, mes gestes, la conversation au-dessus de l'évier... Une fois, cent fois, ballet infernal, intolérable.

Ma fille a rajouté : "Maman, on est DEUX à t'avoir vue !" Qu'est-ce que je donnerais pour qu'elles me fassent une blague...

dimanche 15 août 2010

De retour

2.700 kilomètres.
En 6 jours.
Et en changeant de programme à peu près tous les jours.
Plusieurs fois par jour.
Les vacances.
C'était cool.

Bon, vous allez devoir bosser un peu, si vous voulez tout savoir.
Je remonte jusqu'au jeudi 5 août, Carcassonne.
Et puis vous aurez samedi 7 à la fête foraine ; dimanche 8, le départ ; et les jours suivants, par étapes. Jusqu'au retour, vendredi soir.

Au boulot.

mercredi 11 août 2010

Danse avec les robots

15 minutes d'attente.
On sort tout juste de la Crêpe Volante, où les menus ont été engloutis plutôt rapidement, eu égard à la taille de chaque (grande) assiette.
Est-ce vraiment raisonnable d'aller se faire secouer l'estomac et le reste, si vite après le repas ? On pourrait légitimement se poser la question.
Mais il y a toujours 50 minutes d'attente annoncées pour Arthur et les MiniMachins.
Donc Robots.

Dans la file d'attente, les groupes se forment. " Pas question de faire le niveau 3 ! T'es folle ou quoi ? On vient de manger !" Allez... Ju-la-Méchante (au fait je n'ai toujours pas expliqué d'où lui vient son surnom...) aura beau faire les yeux doux, elle se fera le niveau 3 avec mon fiston : Zazoune et moi, on se cramponne à notre niveau 2, celui pour les + d'1,40m. Hum.

Ça hurle, les spots maléfiques scintillent à fond sur la Bamba ou Mon Amant de Saint-Jean. Limite ça me flanquerait mal à la tête ce truc, limite... Mais bon, il y a plein de gamins d'1,20m qui font la queue aussi, ça la ficherait mal de faire demi-tour sous leurs yeux... Courage.

On y est presque. Sous nos yeux, une blonde planquée sous sa mèche raide se fait décalquer son air bovin en quelques centièmes de secondes : son cri n'a pas le temps de la suivre, elle zig-zague dans tous les sens, ses jambes prêtes à se casser en deux à chaque demi-tour brutal de la machine, et sa copine brune n'a pas l'air plus enthousiaste. On dirait qu'elles les ont vu passer, les 2 minutes d'attraction ! Elles descendent en puzzle, tremblantes, et finalement, je me demande si je ne vais pas le faire, ce demi-tour... vers la sortie.

Allez quoi, 2 minutes, c'est rien, j'ai fait bien pire quand j'étais plus jeune ! Zou ! On y va. Tout le barda qui pourrait tomber : hop ! dans le sac, et le sac, hop ! dans le casier. Respire. Ditou et Ju sont sur la plate-forme d'à côté, ils se marrent comme des baleines, pas nous. On se regarde, Zoune et moi : "Mais qu'est-ce qu'on fout là ? Mais pourquoi on a dit oui ?"

Le manipulateur s'approche, nous lance : "Quel niveau ? - Niveau 2... " Stupéfaites, on se regarde, mais... mais... pourquoi on n'a pas dit niveau 1 ? Après tout, qui l'aurait su ? Misère ! Pas le temps de regretter : le harnais descend, se plaque sur nos cuisses, aïe, j'ai le bide écrasé ! A peine possible de tourner la tête vers ma pauvre voisine d'infortune, coincée elle aussi. A peine le temps de gémir une nouvelle fois sur notre sort, et c'est parti.

Premières secondes, ça va, bon ça secoue un peu, c'est un peu brutal, mais c'est un robot, en même temps, personne n'a parlé d'une douce balade à dos de Bisounours.
20 secondes : je commence à crier. C'est vrai quoi, tu pourrais faire un peu attention quand tu tournes, quand même, ho, chuis pas en fer moi ! R2D2 de mes bottes !
45 secondes, allez, je me suis habituée aux virages surprenants, aux demi-tours à l'arrache, aux flashes aveuglants. J'arrive même à entendre Khaled chanter son Didi, même si la chorégraphie ne suit pas du tout le rythme. Zazoune rigole elle aussi à côté, finalement ce n'est pas si terrible que ça.
1 minute. D'un coup d'un seul, ma tête est à l'envers. Sensation bizarre : pas le reste de mon corps ! Ah non voilà mon cou qui se retourne à son tour. Seul. Mais pourquoi mes pieds sont-ils à l'horizontale, près de ma joue ? Argh ! qui c'est qui tire la corde là-bas ? Mon torse est projeté vers l'avant, pendant que mes jambes se cassent vers le ciel, et que ma tête... voyons, où est ma tête au juste ? Ah je la vois, elle a roulé par terre tout en bas, quand le bras articulé de 7 mètres s'est pris tout à coup pour un marteau géant, et a cherché à planter nos corps tout raides tendus droits dans le sol.
Je - ne - suis - pas - un - clou. S'il te plaît Monsieur Wall-E, tu peux me descendre maintenant ? Ça fait 2 minutes là maintenant, non ? Non ? Encore 30 secondes ? T'es sûr ? Non parce que là, tu sais quoi, je ne tiens pas 2 secondes de plus, regarde, je fonds, je me liquéfie, je glisse et me répands sur le sol, fais gaffe tu vas glisser... rrllrrrrrglllrl...

2 minutes. 120 secondes. Voilà. Je rassemble les différents morceaux de mon corps, et mes organes qui sont partis se balader dehors. Je ramasse mon sac, et fourre en vrac toutes mes vertèbres dedans. C'est fini. On sort à l'air libre. 12.000 centièmes de seconde. C'est long. Paraît que j'ai hurlé non-stop à la fin. Rien entendu.
Au moins, je n'ai pas vomi mes crêpes.

mardi 10 août 2010

Arcachon

Grignotte regarde Winnie et Mickey.
Les premiers embouteillages.

Partis de l'hôtel ce matin à 9h30, petit détour par Auchan pour acheter un lecteur de DVD... qui ne marche pas ! Le capot au-dessus du disque a un défaut de fabrication, l'appareil le signale OPEN et ne lit pas, pas question de passer des heures le doigt dessus pour le tenir fermé. Demi-tour donc sur le parking, queue à l'accueil, re-queue au rayon, et un vendeur en pré-retraite qui ne comprend rien à rien et nous refourgue un nouvel appareil ("Mais on en a vendu 58 et vous êtes les premiers à nous le rapporter !") dont la batterie est complètement déchargée. On laisse tomber, on le changera de retour à la maison, la garantie est nationale, et il est déjà presque 11h.

Du coup, le périph bordelais est surchargé, et l'autoroute vers Arcachon bouchée : on arrive au parc de la Coccinelle à midi et demi. Maxoune est grognon, fatigué, affamé, et les attractions promises ne sont pas au rendez-vous, beaucoup sont réservées aux plus de 3 ans. Déception.
Heureusement, les tout-petits bébés cochons sont trop mignons, et ce manège où le bateau de chaque enfant file le long d'un circuit d'eau, trop chouette !

14h, autoroute, ça bouchonne toujours mais en face cette fois. Derrière ça ronfle, devant la Nanette meurt de faim. On s'arrête au McDo parce que j'ai peur qu'elle ne finisse par me bouffer une main... Clim, 280, banquettes en cuir : je ferais bien une 'tite sieste moi. Poitiers semble si loin !

Rendez-vous sur le parking du Futuroscope : autant prendre les billets pour demain de suite, ça nous évitera la queue. Pfff... mauvaise idée, si j'avais su........

lundi 9 août 2010

Birthday

Le petit poisson d'avril a bien grandi, mais c'est son frère qui fête ses 13 ans aujourd'hui.

Timing serré : Grand Chef rentre manger à midi pétantes, dort un peu à 13h, heure où nous comptons repartir.
Il est 11h30, juste avant de partir chercher les steacks pour midi, ma soeur ouvre une boîte de fondant au chocolat, remue deux-trois ingrédients, enfourne le tout. Dix-huit minutes, qu'y disent sur la boîte : juste le temps de faire les courses non ?
Ça sonne : c'est pas cuit. On remet 8 minutes. Pas cuit. Allez, pas de chichis, 10 minutes de plus.
"Viens voir..." la pâte englue le couteau, "...t'appelles ça fondant ou pas cuit ?" Fou-rire. Un dernier passage au four de 5 minutes, et le gâteau s'en va refroidir sur la table du jardin.

Et donc, après plus de quarante minutes de cuisson, quand on le découpe un peu après 13h..... ben.... disons que c'est un fondant qui fond vraiment... beaucoup.... !!!
Cela dit, il était quand même très bon !

samedi 7 août 2010

Ratatouille

Pas très loin de chez nous, on a une fête foraine fixe qui ouvre début juillet, pour fermer mi-septembre. On y a traîné des heures et des heures, depuis 10 ans qu'on est là.
Ça ouvre à 20h, il y a régulièrement des feux d'artifice, et l'ambiance est chouette. Maxence adore les lumières, la musique, les gens qui déambulent, il drague toutes les poussettes qui passent, et tape même dans les "grandes" de 8 ou 10 ans.

Au début, je n'avais ni permis, ni voiture. Le premier été où ma soeur est venue me rendre visite, on a donc programmé une "Soirée EuroPark", entassés à 7 dans sa Mazda.
Condition incontournable pour avoir le droit d'y aller : manger la ratatouille qu'elle avait préparée ! Quand on sait que seules elle et moi aimons ça...
Depuis, chaque fois (oui, CHAQUE fois !) qu'on y va, immanquablement on demande : "hé ! Tu as fini ta ratatouille ??"

Ce samedi, l'objectif était : tester la Machine à Danser. Les demoiselles (Zazoune et sa copine Ju-la-méchante) s'installent, virent les tongs, glissent leur pièce, et c'est parti. Premier essai, éliminées direct, hum. Deuxième essai, elles ont compris, et décrochent deux parties gratuites. Cool !

On déambule, on s'arrête devant les trampolines, l'Adrénalyn, les Bulles d'eau : la prochaine fois, on essaie (ce sont des bulles en plastique gonflées d'air, on se glisse dedans et on avance sur l'eau)

Mais le grand moment a été la chasse au Mickey. Les vitrines avec des pinces, vous connaissez, où il faut attraper des peluches. Franchement stressant, quand Mickey en peignoir s'élève, se rapproche du trou, ... et glisse entre les crochets ! Même le petit poussait des cris de désespoir. Génial !

Retour dans la nuit noire, en chantant et en scrutant le ciel puisque c'est la Nuit des Étoiles filantes. C'est beau comme au planétarium. Chouette !

Il est minuit. On devait se coucher tôt, pour partir tôt demain. Soupir.
"C'était une bonne soirée, hein ?"
Oh oui !

jeudi 5 août 2010

Concert à Carcassonne


3 mois qu'elle a pris les billets.

Elle a attaqué le compte à rebours sur son Twitter et sa page FaceBook.
Elle a offert une place à sa meilleure amie, pour son anniversaire.
Et elle a même commandé une tenue spéciale aux 3 Suisses, "derniers jours de soldes monstres".

Jeudi matin.
Elle n'a presque pas dormi, a du mal à émerger quand je la réveille à 8h.
45 minutes de trajet par l'autoroute, le concert débute à 21h30 mais elle veut être aux premières loges, donc nous partirons à midi.
Ou plutôt 13 heures : finalement sa soeur nous accompagne, avec Mister Monster, forcément ça chamboule l'intendance.

Trois quarts d'heure de route, 40 minutes pour trouver une place : cherchez l'erreur... Il fait chaud, on embarque le sac du McDrive, j'ai faim, et surtout soif. Mais elle est trop excitée pour manger, elle nous presse, se fâche parce qu'on vérifie qu'on a bien tout emporté dans la poussette.
J'ai le temps de faire 100m avant de dire : "Tu as pris tes billets hein ?"

...

Damned.
J'ai chaud, ta race.

mardi 3 août 2010

Et demain ?

Chaque nuit, je me couche (tard...) en me répétant la liste de ce que je ferai le lendemain.
Chaque matin, je me réveille (tôt...) pleine de bonne volonté.
Et les heures s'écoulent.
Pas de coups de téléphone.
Pas de courrier.
Un minimum de cuisine.
Un soupçon de rangement.
Une ombre d'activité.
Une illusion.
Du rien.

Il y a pourtant une foule d'urgences qui deviennent chaque jour un peu plus urgentes. Modifier le contrat EDF avant d'être coupé, voir le toubib pour régulariser la prolongation actuelle, écrire pour redire ce que je fais le 5 octobre prochain, commencer le traitement, déposer la voiture pour la vidange, nettoyer le frigo, laver les oreillers, retourner à la MGEN...

J'allume l'ordi, lis mes messages, checke mes blogs préférés, vérifie sur FaceBook que mes enfants sont encore en vie. Et puis je joue. L'année dernière c'était Tout Le Monde Veut Prendre Sa Place. Cette année c'est MonLégionnaire. 3 questionnaires gratuits tous les jours, et si je me débrouille bien, j'en gagne d'autres. Mais surtout, il y a : le Momentum.
Rhhââaah. Une course en réseau, en temps réel. 12 questions, tu réponds t'avances plus vite, tu te plantes tu tombes carrément par terre, tu réponds pas tu fais du surplace, et les autres te dépassent. Aaargh ! Si tu te places premier ou deuxième, hop ! une course gratuite !
Je peux y passer plusieurs heures. Je râle quand je tombe, je gueule quand l'autre abruti me double d'une semelle, je crie quand je gagne. Je dis : "Attends, je cours !" quand mes gamins me parlent. Et ils soupirent.

Le soir arrive.
Je me couche.
Et je répète : "Demain, il faut ab-so-lu-ment que j'aille à..."

lundi 2 août 2010

Plein été

"Bon, on va se promener ?"
Oui mais il pleut...
Pas grave.
Les éclairs roses, dans le ciel plombé par le soir qui tombe, c'est beau.
Ça fait un peu peur, aussi.
"On n'a qu'à aller au Cap d'Agde..."
Le port noyé sous les grosses gouttes.
Une crêpe bien chaude, délicieuse.
Et le petit bonhomme, tout juste revenu de chez son père, est tellement sage, tellement beau !
Il faut rentrer.
Plus d'embouteillage, voilà déjà la maison.
Presque trop vite.
Premier jour d'août.
Entre espoir et nostalgie, une journée en pointillés.
Doucement.
Retrouver l'envie d'y croire.
Et se coucher.