mercredi 25 avril 2012

En avance

16h au lieu de 18h, ils sont gentils ou ils ont eu pitié de moi.

ADMISSIBLE !!

Yepah.

En route pour les vraies révisions.

mardi 24 avril 2012

3 cracs...


Un de mes tous premiers souvenirs cinéma fort, très marquant : "L'incompris", de Comencini.
Un petit garçon d'une dizaine d'années perd sa mère, et et et... En fait, je n'ai pas trop envie de raconter ce film, il se regarde, se lit de mille manières, il fait pleurer ou agace, peu importe : je l'aime pour ce qu'il fait vibrer en moi.
Ces jours-ci, l'audaciomètre d'Andrea est revenu me hanter. Un arbre tend ses branches au-dessus de l'eau, et le petit garçon se suspend de plus en plus loin, pour l'entendre craquer, 1 crac, 2 cracs...
Je ne sais pas pourquoi il fait ça. 
Tout comme je ne sais pas pourquoi je fais comme lui.
Quand la souffrance est trop forte, indicible... ou au contraire, lorsqu'elle semble si misérable que l'on a presque honte d'être heureux, simplement, un moment.
Je peine à garder mon équilibre. Voilà qu'à nouveau s'enchaînent les "grosses" galères et les explosions de joie. D'excellente humeur, excédée, épuisée, insomniaque, bavarde, seule, pleine d'espoir et agressive, je pleure, je ris, je me souviens, je me projette.
Ma fille a eu 21 ans. L'aînée s'en va dans 15 jours, avec son fils. Le mien renoue des liens d'une tendresse inattendue, d'autant plus précieuse.
Je dois retourner voir la psy. De toute urgence.

jeudi 5 avril 2012

Pressée


Une pause ?
Je travaille tous les après-midis, et je bricole tous les matins. Déménagement, aménagement. Si tout va bien - je répète : si tout va bien ... - on aura terminé la salle de bains, la cuisine et les 2 chambres en bas ce we. Vases communicants : les pièces correspondantes en haut seront bouclées aussi.
Déchetterie mon amie : une dizaine de trajets ces deux dernières semaines sont venus à bout de l'extérieur d'en bas. Reste à désosser le sommier et la cage des lapins, ce sera un chargement "long" : comprendre, qui dépasse du coffre ouvert. La pluie - qui s'installe - a retardé la phase II : l'extérieur d'en haut. Il faut attendre que ça sèche un minimum... Une autre dizaine de trajets en perspective.
Côté boulot : RAS. Équipe très reposante, c'est la première fois que personne ne dit de mal de personne, jamais. Et le respect de l'enfant, en tant qu'individu à part entière, est là. Juste à côté de l'humour, et de l'entr'aide. Ça me ferait presque regretter de ne pas être en CDI.
Mais non. Le mi-temps me va très bien ! Et je me projette de plus en plus à l'IFSI à la rentrée prochaine.

L'IFSI. Institut de Formation aux Soins Infirmiers. Où en est-on ?
Les tests psychotechniques de la société Prométhée... çui-là qu'on lui arrache le foie pi qu'il repousse à chaq'fois... Moi chaque nuit, je tourne et je retourne ma "stratégie", j'y repense, je soupire, je triomphe, j'ai peur.
Pour rappel : c'était un livret de 119 questions, à compléter en 2h. Ce qui nous donne déjà, au départ, moins d'une minute par réponse. Après avoir lu tout le livret (2 minutes en moins) j'ai décidé de commencer par l'épreuve d'attention, tant que mon esprit était frais et frétillant ... ! Du coup j'ai trouvé ça plutôt simple. Échauffée, j'ai continué avec les suites logiques, où j'ai complété les 2 premières pages, laissant la 3e pour plus tard, éventuellement.
Une pause (pour moi...) en avalant le vocabulaire, simple, presqu'ennuyeux. Un passage en géométrie, avec les points à relier : il me semble que j'ai eu un doute pour deux ou trois questions, sur seize. Puis j'ai espionné mes voisines : elles se prenaient la tête sur les calculs, et visiblement remplissaient le livret dans l'ordre. Pour moi, cette partie était du domaine de l'impossible ou presque. Ce n'est pas que c'était difficile, ou compliqué, mais je mets trop longtemps à calculer. J'ai donc misé sur le fait que beaucoup, autour de moi, étaient surentraînés à cette partie des tests (comme aux suites logiques) et répondraient sans doute juste à un maximum de ces questions, ce qui plaçait la barre très haut pour moi. Est-ce que ça valait le coup de perdre autant de temps pour si peu de points ? J'ai zappé toute la partie numérique sauf une question, histoire de montrer que je savais le faire. Et j'ai attaqué le test d'organisation.
Sur les forums que j'ai parcourus depuis, les avis sont unanimes : il est infaisable. A part les toutes premières questions, que j'ai résolues difficilement, les jetons, leurs boîtes, leur nombre, leurs couleurs ont flanqué tout le monde au même niveau : par terre ! Un autre test qui lui ressemble, avec des voitures dans un parking, couleurs, marques, options, cv... a été jugé tout aussi ardu. Du coup, il me semble que finalement, avec mes 6 réponses dont je suis sûre, je ne m'en sors pas trop mal.
Au début de l'épreuve, ils nous ont prévenu que les fausses réponses ne retireraient pas de point, mais seraient comptabilisées. Je me demandais à quoi ça correspondait. Toujours sur les forums infirmiers, j'ai trouvé ces explications : la meilleure copie est celle qui a le plus grand nombre de réponses justes. On lui attribue la note de 20/20. Viennent ensuite les copies qui ont moins de bonnes réponses, selon un barème décroissant. Par exemple, 20 pour 62 bonnes réponses, 19.5 pour 59, 19 pour 56, etc. Ensuite, on compte les réponses fausses, toujours par rapport à la meilleure copie notée 20. Admettons qu'elle ait 24 réponses fausses (on ne compte pas les non-réponses). La copie qui aura le moins de fausses réponses, par exemple 5, établira le barème par rapport à sa différence avec la meilleure copie (ici 19) et les points à accorder en plus aux copies concernées, par exemple + 4 points pour 19, + 3 points pour 15, etc.
Moi j'ai répondu à 69 questions, je suis absolument sûre d'au moins 50, je compte en gros une vingtaine d'erreurs. Soit 70% de réponses, dont 15 à 20% d'erreurs possibles. Certaines nuits ça me semble tout à fait prometteur, d'autres nuits j'imagine le pire, le 8/20 éliminatoire...


La culture générale ensuite.
1ère question, reformulez le titre, dégagez les idées principales, ça va, je suis tranquille, j'ai tracé 5 paragraphes suffisamment clairs et distincts.
2ème question, que j'ai traitée en dernier, les doutes s'installent. En y repensant, mon commentaire de l'extrait du texte était trop atypique. Il me semble qu'en muselant à tout prix ma propre vision des choses, pour mieux argumenter celle des auteurs, j'ai fini par perdre le fil rouge, je suis partie trop loin du texte. Et c'était pourtant le but de la question !
Et la 3ème question, "Est-il aisé de préserver son intimité ?"... A lire les forums, les brouillons de ceux qui ont eu ce sujet, et les commentaires des autres, je me suis plantée sur deux points : je suis restée dans le cadre de l'intimité médiatique, sans ouvrir sur la pudeur (d'un patient à la toilette par ex) ou la dépendance due au handicap, entre autres. Et je n'ai cité aucune référence, aucun texte, aucun événement d'actualité ou non, pour illustrer ma réponse.
Donc, je passe d'une "honnête moyenne" envisagée à la possibilité d'une note inférieure à 8/20, éliminatoire donc. A moins que le reste des candidats ait commis les mêmes erreurs, auquel cas mon orthographe et mon écriture (3 points tout de même) me sauveront du naufrage...


De toute façon, je ne me prends pas la tête (hum, ou si peu...) : si je suis admissible le 25 avril, j'irai à l'oral plus sereine qu'à l'écrit. Et si je ne suis pas retenue, tant pis, je n'y perds rien, à part les 78 euros d'inscription.
En attendant, je bricole, je travaille. Et je déménage !