Pffff, ça n'en finit plus ces montagnes de papiers qui s'accumulent !
Plusieurs dossiers en cours :
- ma situation vis-à-vis de l'Éducation Nationale : ça y est, ma décision est prise, à la rentrée 2009 je serai mise à la retraite. Comme j'ai enseigné plus de 15 ans, et que j'ai élevé 3 enfants pendant plus de 9 ans, je pourrai avoir la jouissance immédiate de ma pension (l'expression me fait encore sourire). Elle a été calculée à mille euros mensuels brut : ça me paiera le loyer et les charges courantes.
- l'arriéré de pension alimentaire non versée depuis .... 1997 : je sais, ça paraît invraisemblable. Mais je ne suis pas restée les bras croisés pendant douze ans ! Ma première plainte pour non-paiement date de 1998, et il a fallu que je tombe sur un (ou une) fonctionnaire qui a pété les plombs : il (ou elle !) jetait les dossiers à la poubelle, les déchiquetait, les réexpédiait n'importe où, les barbouillait d'un tas de substances genre confiture ou boue. Les plus chanceux ont eu droit à l'impression de photos pornos sur leurs originaux... Une année entière de silence plus tard ("c'est normal vous savez la justice est très longue à se manifester, patientez..") deux collègues hilares du fonctionnaire fou m'ont conseillé de tout recommencer.
Ma plainte de 1999 a abouti en 2002 à une condamnation pour abandon de famille.... et ce pourri a obtenu une mise à l'épreuve de deux années ! Quand l'huissier a enfin réussi à retrouver sa trace il a carrément DÉMISSIONNÉ pour ne pas être saisi.. Fin 2006, une oasis, 12 mois de virements bancaires sans accrocs. Et de nouveau, depuis 16 mois, plus rien.
Le problème est que l'avocate et les huissiers, ça ne travaille pas pour la gloire : chaque démarche me coûte, qu'elle aboutisse ou non. Et ces derniers temps, avec mes dépenses de santé, je ne pouvais vraiment pas me permettre de sortir cet argent.
C'est aberrant, quand on sait qu'il me doit plus de 18.000 euros !
- les impôts : j'ai déménagé en juillet 2006, et la Trésorerie me réclame la taxe d'habitation 2007 et 2008 de mon ancienne adresse. Ce qui ne les empêche pas d'encaisser les mêmes taxes pour ma nouvelle adresse.
Un mic-mac qui se retrouve dans mes impositions sur le revenu : mes enfants majeurs sont rattachés à mon foyer fiscal, mais les déclarations pré-remplies ne les connaissent pas bien sûr. D'où des montants astronomiques, qu'il faut régler avant de pouvoir les contester.
Rajoutons donc un congé parental à cheval sur deux années, et hop ! vous avez une tonne de courriers contradictoires, des remboursements qui sont saisis avant même d'être versés, des heures au guichet sans jamais revoir la même personne, et une légère oh très légère envie de distribuer des coups de boule un peu partout : quitte à avoir mal à la tête, autant se faire plaisir...
Bon alors je ne vous rajoute pas les démêlés avec la Mutuelle, les courriers de ma banque, le dossier Assedic pour ma fille aînée, le remboursement-assurance pour mon fils, la majorité (demain !) de Numéro 3...
Vous reprendrez bien une aspirine ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire