vendredi 24 septembre 2010

Un jour, une ville


Je n'aime pas Montpellier.
Je déteste Montpellier.
Je ne supporte plus d'aller à Montpellier.

Je ne veux plus me retrouver :
A la gare, où les trains ne sont jamais à l'heure et les escalators toujours en panne.
A la MGEN, accueil hasardeux, personnel incompétent*, plus d'une heure à expliquer mon dossier.
Devant ce raccourci, transformé en patinoire géante à la gadoue qui colle aux pieds.
Dans le tram, aussi serrés que des sushis dans leur bento.
Sur la Place de la Comédie, bousculée par une foule qui va toujours de l'autre côté.
Au cybercafé, où un abruti m'a laissé son chewing-gum pour décorer mon pantalon.
Au Polygone, sans aucun banc pour s'asseoir, virés des escaliers où on s'était posé.
A la FNAC, à Sauramps, où tous ces livres me tendent les bras, si chers, trop nombreux.
Dans la rue, parce qu'il fait chaud, il fait froid, il fait quoi ? bordel !

Je suis rentrée.
Ouf.

*Une dédicace spéciale pourtant à Corinne S. , qui a enfin trouvé pourquoi : ma fille n'a pas de n° de Sécu / je n'ai toujours pas de carte Vitale / mes remboursements de psy n'étaient pas pris à 100% ... La boîte de chocolats est en commande.

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