jeudi 31 mai 2012

Quand ça veut pas...


Il y a dix jours, ma fille a perdu la CB : la seule qu'on peut utiliser même quand il n'y a plus rien et moins encore que rien dessus. Hier, aux courses encore, elle a perdu la clé de la voiture. Une demi-heure à la chercher partout, de la caisse au parking, jusqu'à la retrouver coincée dans la grille du 3e caddie (qui a 3 pièces pour les dégager ?) Je rentre épuisée, le matin on s'était levé à 5h du mat (elle pour coudre, moi pour ranger), bossé toute la matinée, puis au tél l'après-midi la mauvaise nouvelle qui tombe vraiment bien : "ah non on ne pourra pas vous payer ce mois-ci, ni vous faire une avance, parce que le chômage, ce n'est pas un salaire..." Mange ta déception, toute façon t'as rien d'autre en attendant fin juin.
Bref, je prends 30 minutes pour me calmer les nerfs devant le Petit Journal, et je monte terminer ce *%$tain de ménage, état des lieux reporté au jeudi.
Sauf qu'en passant devant la voiture, je la trouve bizarrement penchée. Sauf que pour changer ce pneu crevé, je n'ai pas de roue de secours. Sauf que ce n'est vraiment, VRAIMENT pas le moment de mettre 150 euros dans des pneus !!!
Réfléchis à toute allure. Demain, je fais l'ouverture à 7h30 avec M, pas moyen de la lâcher, elle n'a pas le droit d'être seule avec les petits. Impossible de prévenir, je n'ai aucun numéro de téléphone. Les bus, ça n'a pas changé, départ à 6h obligatoire sinon j'ai 25 minutes de retard avec le suivant... Et pour rentrer, même galère : en partant à 11h, je n'arrive pas à la maison avant midi et quelques, et je suis convoquée à 13h30. Bonjour la détente !
Je passe donc environ la moitié de la nuit à pleurer, et l'autre à regarder avancer l'heure, toutes les 15 minutes. Sympa comme nuit. SuperCopine passe me chercher, je serre les dents et assure les premières arrivées des bébés. Mais je sais déjà que je ne tiendrai pas.
Je vous ai déjà parlé de l'équipe assez géniale dans laquelle j'ai la chance de travailler ? Elles me laissent partir à 9h, galère de bus (ben tiens, tu croyais pas que j'avais déménagé chez les Bisounours ??) j'arrive à bout de forces à la maison à 10 heures et demie... pour tomber sur la proprio et son jardinier (tronçonneuse, le jardinier, tronço à fond...). Adieu la sieste, bonjour l'état des lieux.
Il est 11h30, avant de m'allonger je vérifie ma convocation, mon passeport et ma tenue, ah tiens, où est ma convoc ? Voilà, petite mine désolée au secrétariat à 13h, "j'ai perdu ma convocation, je peux passer l'oral quand même ?"
Avec l'angoisse qu'elle me réponde non.

Quand y en a plus y en a encore hein ? Ce soir, je suis chez les B, au lieu du creux confortable et familier de MON lit. "Tu peux me garder les garçons exceptionnellement ce soir ?" 
Bah...


Heureusement que l'oral s'est super bien passé ! Un grand merci à tous les Z'ondeurs Z'associés, ça a marché ! Enfin, je crois...
J'vous raconte demain. Quand je serai rentrée chez moi.
Edit avant de sombrer dans les bras de Morphée, le sujet : "Qu'est-ce que soigner pour vous ?" Cool. J'ai assuré.

Aucun commentaire: