lundi 28 février 2011

"Tu me déçois..."

Combien de fois je l'ai entendue, cette phrase, combien de fois j'ai pensé : "Ben fallait pas compter sur moi, c'est tout..."

Aujourd'hui, quand je te vois te replier derrière ta couette et ton écran, j'ai le même pincement au coeur, la même ritournelle en tête, t'avais qu'à pas...

Qu'est-ce qui t'arrive ? Où est passé ton sourire, ta fierté, ta rage d'y arriver ? Si tu te couches à la première difficulté (bon ok, sur ce dossier c'est la dixième...) tu n'es pas près de voir tes rêves devenir réalité : je croyais que de le voir gravé sur ton i-Pod, jour après jour, ça te garderait cette force d'avancer, qui ne t'a jamais lâchée depuis que je te connais !

J'ai galéré pour t'avoir. Je me suis battue plusieurs mois, chaque test négatif me faisait pleurer : je te voulais avec une rage indicible, inégalée. A 3 semaines de vie, tu t'es jointe à mon combat, tu t'es accrochée et tu as relevé ton premier défi : survivre, repousser tes premières limites, redresser cet utérus qui s'était replié sur toi.

Je ne t'ai pas toujours facilité les choses, pourtant tu m'as toujours poussée en avant, même quand mes forces m'abandonnaient. Je n'ai pas vu toutes les tempêtes que tu as traversées. Mais bon sang, que t'arrive-t-il, où vas-tu ? Où es-tu ?

C'est sûr, le monde que je te propose n'est pas rose bonbon. La vie est dure, l'hypocrisie règne, les espoirs s'effondrent souvent avant même qu'on ait le temps de s'y accrocher. Pas le choix : tu serres les dents et tu fonces !

Et t'arrêtes de m'envoyer balader...

2 commentaires:

Madame Nicole a dit…

Non elle ne te déçoit pas
elle t'inquiète
c'est différent

lorys03 a dit…

C'est sûr, elle m'inquiète, je la sens à nouveau s'éloigner, et j'ai froid de l'espace qu'elle met entre nous.
Petit passage à vide ? Je l'espère.