mardi 14 septembre 2010

Et s'en aller

Une très jolie réalisation d'écoliers

Me voilà une nouvelle fois face à un choix.
Dans une demi-heure, je serai en face du médecin du Comité Départemental, et une fois de plus je ne sais pas quoi faire.

Raisonnablement, je devrais prolonger mon congé longue durée. Salaire à la fin de chaque mois. Sécurité d'un emploi qui m'attend. Pas de contraintes sur ce congé comme des restrictions de sortie ou de déplacements. Le Paradis.

Sauf que.

Je ne me sens pas bien. J'ai une impression de fil à la patte, comme un papillon en laisse. La même urgence que l'éphémère : ma vie s'en ira avec la fin de ce jour, vite, vite...

Déraisonnablement, je pourrais démissionner. Toucher l'IDV, rembourser mes dettes et faire ce qui me plaît. Danse au-dessus de la prairie en fleurs. Un jour. Un seul.

J'ai des tas de projets, certains sont prêts, d'autres sont encore dans l'oeuf. Mais rien qui colle avec l'Éducation Nationale. Et mon congé.
Depuis des mois je suis engluée dans ce statut, payée à ne pas bouger, surtout, ne rien faire, et ça, je ne le supporte plus.

Une petite rechute ?

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