mercredi 28 juillet 2010

A l'attention d'un mauvais perdant (qui se reconnaîtra)

Tu peux bien t'en prendre au monde entier, renverser le plateau de jeu, accuser les autres d'avoir triché, tu peux pleurer, te replier sur toi-même, et te plaindre à longueur de temps, il n'en reste pas moins que tu as perdu la partie.
Tu avais de très bonnes cartes en main, tu aurais pu l'emporter, et triompher, comme d'habitude, écrasant de ta suffisance tes pauvres adversaires.
Mais tu as joué comme un crétin, parfois sans réfléchir une seconde, d'autres fois élaborant des stratégies fumeuses et tarabiscotées, qui ne brillaient que pour toi.
C'est fini pour cette fois-ci, les comptes sont faits, les jetons sont rangés, ta poche est vide, et tu cries vengeance.
Je n'ai pas de conseil à te donner : j'ai moi-même perdu très souvent à ce petit jeu-là. Je voudrais juste te mettre en garde : si par hasard, tu étais invité bientôt à une nouvelle partie, prends ton temps avant d'accepter. Laisse tomber les calculs, savoure le plaisir d'être simplement assis, en compagnie de tes amis, et qu'importe de perdre... Souris.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et c'est sensé me remonter le moral ? j'ai bien changé tu sais, et je ne suis absolument plus ce mauvais perdant que j'ai pu être étant plus jeune. j'avoue mes erreurs, accepte mes défaites, mais pas sur ce domaine, pas face à des arbitres si fumeux, et à ce point dénués coeur.. pas sans raison valable. Ce n'est pas ma poche qui est vide, c'est mon coeur, c'est moi, c'est ma vie, et je ne crie pas vengeance, à quoi sert de se venger ? ça ne change rien à ce qui s'est passé, je n'en sors pas vainqueur pour autant, et je suis toujours aussi triste, pas d'avoir perdu la partie, mais d'avoir perdu cette partie de ma vie. et non, je n'ai jamais eu les bonnes cartes, et malgré la confiance que j'avais en moi, lorsque j'étais jeune et insouciant, naïf, aujourd'hui je n'y crois plus, je n'ai plus aucune chance à ce jeu, je ne gagnerai plus rien à y jouer, à part cette souffrance de devoir m'incliner encore et toujours, suivant les règles que l'autre joueur m'impose, sans jamais pouvoir joué selon les miennes. Je ne m'en prends à personne, et ne pense pas avoir joué comme un crétin, au contraire, je joue toujours mes meilleurs atouts dès le début, pour être sûr que la partie dure, que l'autre joueur pense ne jamais pouvoir trouver ma faille.. et pourtant.. je ne veux plus jouer, plus jamais je ne pourrais savourer ce jeu, il m'a trop fait souffrir. et en compagnie de quels amis ?! Enfin, comment veux tu que je souris, lorsque la seule chose dont j'ai envie, est de pleurer, à en mourir de sécheresse, d'épuisement, de tristesse ?

lorys03 a dit…

Je le sais bien va, que tu as changé, et heureusement !
Il y a certaines circonstances où on désire tout et rien, mais surtout pas "se faire remonter le moral".
Je ne parle pas là seulement de ta dernière histoire malheureuse, mais bien des 4 dernières années, où tes choix successifs t'ont mené petit à petit à aujourd'hui.
Laisse le temps au temps, prends chaque minute après l'autre, et puis les heures, et puis les jours.
Dans quelque temps tu me reliras, tu te reliras, et une nouvelle partie se sera engagée.

Anonyme a dit…

j'aime pas..