vendredi 26 mars 2010

Des bleus et des secondes

Norman Rockwell

Une nouvelle tournée du facteur, une nouvelle déception... rien, rien de rien... Rien.
J'ai appelé en début de semaine l'Inspection Départementale. Elle n'avait pas de nouvelles non plus. Ça fait 26 jours. Encore un week-end à passer, encore une autre semaine qui s'annonce.

Je m'agite. Ménage par le vide, pour faire le vide, ne plus réfléchir. J'attends, sans le vouloir. Encore. Trajets en voiture qui s'enchaînent, pour meubler mes journées. Vides. Je guette les chiffres du réveil, 10h50, je peux y aller. Et toutes les 5 minutes, j'ouvre la porte, j'ouvre la boîte, et je fixe le vide qu'elle révèle. Chaque jour.

La sonnette n'est toujours pas réparée. Hier, la factrice a tapé à la fenêtre. J'ai couru pour lui ouvrir. Non, je n'ai pas couru, j'ai volé. J'ai cru voler. Je suis tombée.
Ce n'était même pas pour moi.

Demain.

1 commentaire:

Miyax a dit…

Mince... Rien de pire que l'attente. Es-tu toute seule ce week-end ? As-tu des choses prévues ?
Je t'envoie, toutes dérisoires qu'elles soient à cette distance et à travers l'écran, toutes mes pensées d'encouragement !!
Même quand on a l'impression que la pendule s'est définitivement arrêtée, le temps passe, la trotteuse grignote, les secondes s'additionnent, on arrive finalement au bout de cette attente...