lundi 19 octobre 2009

Accroche-toi !


Quand tu crois que c'est fini, ça repart pour un tour...

Festival de bonnes nouvelles, de mauvaises, de bonnes, de mauvaises, de mauvaises, de mauvaises, de mauvaises.

J'ai insisté auprès de la CAF pour rencontrer quelqu'un de compétent, à propos de la création de ma microcrèche. Mercredi il y a quinze jours, coup de téléphone d'un monsieur charmant, attentif, et surtout très intéressé par mon projet. Une Commission se réunit justement le 23 octobre, quelle chance, CAF, Conseil Général et Mairie ensemble, strike ! Si mon business plan se tient, j'ai de fortes chances d'être financée.
Sauf que ... mercredi dernier, ma proprio m'a fait savoir qu'elle refusait finalement de passer en bail professionnel, ça lui coûte trop en impôts. Donc je n'ai plus de local...
Il me reste à en trouver un autre. Peut-être que j'en profiterai pour y ajouter un jardin ou une cour. Mais ça risque de faire grimper le loyer.

J'ai harcelé l'huissier aux Antilles, alternant les supplications et les coups de gueule, dernier coup de téléphone lundi dernier, elle m'a promis de voir le dossier pendant la semaine et de me rappeler vendredi. Entretemps je lui envoie un fax, résumant tout ce que je sais du triste sire (boulot, adresse, biens saisissables...) et répétant que je veux SURTOUT faire appliquer la condamnation d'octobre 2002.
Vendredi, j'ai appelé toutes les deux heures, à partir de midi heure locale, parce que euh... comment dire... je me méfiais de ses promesses. Chaque fois, ça sonnait dans le vide. A 21h (soit 15h pour elle), prise d'un doute, je demande à ma fille d'appeler de son portable : et là, miracle, l'autre conne décroche dès la première sonnerie !!
On ne peut pas se permettre d'appeler la Guadeloupe depuis un portable, donc ma fille a raccroché sans rien dire, et j'ai rappelé illico du fixe.
Bah oui.
Comment vous savez qu'elle n'a pas décroché ?
Plan d'attaque : je rappelle aujourd'hui, et si elle me fait le même plan, j'enchaîne sur la Chambre des Huissiers pour porter plainte et réclamer des dommages et intérêts... ça fait 7 ans que cette étude fait obstruction, séquestrant en plus les originaux de mes jugements, ce qui m'empêche d'aller trouver un autre huissier.

Ma grande a commencé son premier stage fin septembre, au jardin d'enfants (et sans voiture ça veut dire traverser la ville en bus, génial) et hop ! la deuxième semaine, le même gros méchant virus qui nous avait étendues, sa soeur et moi, la semaine précédente, l'a terrassée à son tour.
Le toubib l'arrête une semaine entière pour ne pas contaminer les petits de la garderie, et hop ! elle en profite pour refiler le vilain crobe tout pas beau à son bébé !
Elle a repris lundi dernier (le stage, pas le crobe...), nous laissant de chouettes journées avec le nez qui coule et les médicaments à donner à un petit bout pas franchement coopératif. Bravo !

Fiston, qui s'était amouraché souvenez-vous d'une collègue enceinte jusqu'aux yeux, me téléphone en pleurs dimanche dernier : elle a perdu le bébé (décollement placentaire à trois semaines du terme, c'est dur), et lui est paumé dans ses sentiments, quitter M., consoler A., se replier tout seul dans son coin... Pas facile encore une fois de l'aider par téléphone. Mais quelle idée d'aller s'installer si loin !

Et enfin, parce qu'après tout ce n'était pas assez compliqué ma vie perso je trouve... début septembre je me suis emmêlée dans mes dates de règles et d'ovulation quand un vieux copain s'est proposé pour me consoler (bon là je vous raconte ma vie totalement privée de chez privée mais sinon vous n'y comprendrez pas grand chose : je n'avais pas eu de rapports depuis décembre 2007, ça ne me manquait pas, mais quand l'occasion se présente, hein...) et j'ai été la première surprise fin septembre de ne pas avoir mes règles.
Test positif lundi 5, saignements jeudi 8, hôpital vendredi 9 pour tout le week-end. "Fausse couche (très) précoce, on va vous donner des comprimés, et si nécessaire, curetage dimanche ou lundi".
Je suis ressortie dimanche dernier, utérus apparemment vide, mais la tête pleine de nouvelles questions.

Lundi, 8h, le réveil sonne, la semaine commence.
On est reparti pour un tour.

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