mardi 8 septembre 2009

J'y crois encore

Mes journées sont bien remplies. Mais je n'avance pas.

Pas de nouvelles du côté des Antilles, l'huissier ne semble pas traumatisé par la requête déposée contre lui. Mon ex-mari a encore de beaux jours devant lui.

Pas davantage de sous en vue du côté de mon ex beau-frère : l'avocate avait oublié ma demande, la requête n'est partie qu'il y a deux semaines, et non pas début juillet comme je le croyais. Recalons le compte à rebours : résultats attendus pour début novembre au mieux.

La prime pour l'emploi, partagée en trois, a fondu comme neige au soleil, entre les différents déménagements, doubles loyers, camions, et autres frais de scolarité. Malgré mon salaire, mon compte a retrouvé sa position habituelle : moins 2745 euros, avant les prélèvements du 5.

L'agence immobilière du fiston a déposé tous les chèques d'un coup, même les 550 euros censés attendre la fin du mois. Il m'a appelé ce soir, à moitié désespéré : mais non, désolée, à part appeler la banque demain, je ne peux rien faire, pas un centime devant moi mon grand. Va falloir une fois de plus se serrer la ceinture, et relancer la CAF et la CPAM qui lui doivent encore un bon paquet.

La valse des médecins a repris de plus belle, entre la psy, le généraliste, le médecin agréé pour le congé longue durée, l'interniste que je dois coincer pour obtenir (enfin...) mes résultats. La Commission se réunira le 7 octobre ou le 4 novembre. Je revois la psy jeudi.

J'ai assisté à la réunion d'information du Conseil Général, pour l'agrément d'assmat. Peu de chances que je l'obtienne, avec un dossier médical comme le mien il n'est pas question qu'on me confie le moindre bébé. Il faut que je repositionne la microcrèche, si je ne peux pas y travailler, autant que j'ouvre une structure privée.

Habiter au rez-de-chaussée m'a ouvert des perspectives de joie infinie : outre les conversations de voisins sur le trottoir que je peux désormais suivre au plus près, j'ai découvert l'effet hallucinant de caisse de résonance de ma toute petite rue. Les motos et les fous du volant sont nombreux, finalement, et circulent de jour comme de nuit. Les disputes dont j'entendais un lointain écho, euh, comment dire, m'obligent à monter le son de la télé à près des deux tiers du volume, et il faut encore tendre l'oreille si on refuse le doublage post-(mal)-synchronisé du film en insulto-cris-coups-pour-de-vrai. Tous les soirs.

La propriétaire est revenue, après 6 jours d'absence, avant que j'aie eu le temps de percer pour accrocher les meubles de cuisine au mur. Et comme elle s'est explosé les deux orteils, elle va passer les trois prochaines semaines enfermée chez elle, à guetter le moindre de nos déplacements entre les étages, et surtout le plus petit ronronnement de perceuse : elle a formellement interdit qu'on troue son plâtre, snif, dire que j'aurais pu m'en donner à coeur joie quand elle n'y était pas...

Et puisque décidémént Murphy est mon meilleur ami, la voiture a perdu aujourd'hui sa souplesse féline et son allure puissante, hum, bon dorénavant nous n'avons plus de voiture : le cardan a lâché, j'ai cru que je n'arriverais pas à la ramener devant la maison.

Dans huit jours c'est mon anniversaire.
Youp la Boum.
Et tagada tsoin tsoin.

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