jeudi 9 décembre 2010

Espoir

Depuis environ 6 semaines, j'ai débarrassé une des chambres inutilisées de l'appartement "là-haut" (en opposition avec l'appart de ma fille aînée "en bas") et j'y ai transporté mon lit et mon ordi.
Le temps de prendre de nouvelles marques (plus de télé le soir pour m'endormir, la connexion internet - que j'ai eu du mal à installer - qui coupe au bout de 2h, la proprio juste au-dessus qui est vraiment bruyante, la température beaucoup plus fraîche ... entre autres) je commence tout juste à "habiter" vraiment la pièce.
Hier, la Zazoune a étendu son duvet fraîchement lavé sur la porte de ma chambre. En me couchant, j'observais ce grand machin sombre, soupesant les risques de faire un cauchemar si je le trouvais penché sur moi cette nuit. L'enlève, l'enlève pas ? Il n'était pas encore sec...

C'est un mouvement infime au bas de la porte qui a attiré mon attention. Un déplacement minuscule, une modification à peine perceptible de l'espace qui m'entourait. Une patte d'araignée.

Ça fait plus d'un an que personne n'utilise cette pièce. Pas de fourmis, pas de mouches, pas de mites, rien, rien qu'un souffle d'air et une immense solitude, un désert de vie. Mais comment font-elles pour résister malgré tout ? Quel est leur but, quels projets forment-elles, tapies dans leurs toiles dérisoires qui n'attrapent que la poussière ?

Araignée du soir...
Oui bon, excuse-moi de t'avoir aplatie.

1 commentaire:

Madame Nicole a dit…

oui mais enfin aussi
si tu écrabouilles les araignées du soir espoir ...

pour moi
c'est le matin que s'évadent les chagrins
j'ai besoin de dormir dessus
repliée