lundi 7 juin 2010

Dans quelle étagère ?

Nouveau traitement.
D'habitude, je suis plutôt sceptique sur l'efficacité chimique.
Là, je ne me pose plus de questions.
Je m'endors toujours à 1 ou 2h du mat, mais au moins, je ne me réveille plus.

Prolongation de mon congé longue durée.
Je devrais aller jusqu'au 4 octobre, à plein traitement.
Mon été sera plus serein.
De toute façon, je suis hors d'état de travailler, de quelque manière que ce soit.

Début de l'analyse, avec la psy.
Je suis enfin sortie de la détresse qui m'empêchait d'attaquer le fond des choses.
Un peu comme le dentiste qui attend la fin de l'abcès pour réparer la dent, ou l'urgentiste qui stabilise la victime avant de la transporter.
C'est sans doute le premier millimètre d'une longue route.

Fin des examens de ma fille aînée. Elle a tout validé, sera officiellement diplômée dans 4 semaines, après son dernier stage en maternité.
Une tension certaine, palpable, interminable, qui s'apaise enfin.

Pas d'examen pour sa soeur, qui a été "écartée"...
Encore une bataille administrative en perspective.
Le rectorat a empoché des droits d'inscription, a tamponné des documents d'inscription, a enregistré une inscription.
Puis la première année, le rectorat a reporté l'examen à l'année suivante.
Puis l'année suivante le rectorat a confirmé "être en train d'envoyer les convocations".
Puis le rectorat a déclaré que finalement, l'inscription était "écartée".
Quinze jours avant les épreuves.
???
Zazoune, heureusement, a mieux encaissé que sa mère.
Ça ne se terminera pas comme ça.

Une expulsion signifiée pour le fiston.
Les dettes de loyer, ça ne pardonne pas.
Bien sûr, une petite dizaine d'échanges avec son père, qui promet de régler ça au plus vite.
Je ne m'en suis pas mêlée jusque-là.
Je vais y être forcée pourtant, je me suis portée caution.

La grosse chaleur de l'été enfin arrivée.
34° dans le 34.
Plus de sorties entre 11h et 17h.
Et les volets tirés pour la sieste.
L'eau qu'il faut mettre au frigo.
Le tee-shirt et la couverture qu'on rejette pour dormir.
Petits bonheurs.

Petits bonheurs.
C'est l'objectif à ne plus perdre de vue pour les semaines à venir, si je veux m'en sortir.
Jeudi, je suis allée au restaurant indien, et la sauce lait de coco noix de cajou raisons secs était à lécher le plat. Et Marc m'a offert un minicamescope numérique.
Petits bonheurs.
Petit à petit.

2 commentaires:

loloetemelquitapesurlestouches a dit…

bravo à ta grande, ça c'est fait. des poutous à ta petite, qu'est-ce que le rectorat est encore allé inventer?? c'était pour la photo??? bon y vont s'en mordre les doigts...
courage à fiston, il peut le faire...
et yep pour toi si ça y est tu vois une route devant toi..vi longue, pentue et probablement tortueuse mais une route quand même ! (ah Emel a fait un truc bizarre avec la fenêtre...euh ma chérie? sur quoi t'as appuyé???? Emeeeeeeeel)

lorys03 a dit…

Une route, oui.
Quand j'ai lu "fenêtre", je voyais la fenêtre sur le mur, la vitre, le volet... pas du tout l'ordi !!! "Quelle mère indigne cette lolo, sa fille bascule dans le vide et elle elle tape sur le clavier !"
Hu hu.. Je vois qu'elle est plus matinale que Tuana !