
DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4) : outil de classification US pour définir les troubles mentaux
(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
(3) perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
(5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
On parle de syndrome de personnalité limite quand au moins 5 des 9 symptômes décrits sont réunis.
J'en présente 9. Depuis plusieurs années.
On le relie le plus souvent à un environnement familial ou social invalidant ou dysfonctionnel, avec une fréquence élevée d'événements traumatiques subis au cours de l'enfance (négligence et/ou abus sexuels).
Quelques recherches tendent à mettre en avant un déficit biologique de certains neurotransmetteurs.
La prise répétée d'antidépresseurs, inadaptés à ce trouble, a tendance à accentuer les crises, conduisant à des sommets de surexcitation suivis d'épisodes de décompensation dépressive, de plus en plus profonds au fil des années.
Les médicaments peuvent aider à stabiliser l'humeur, mais le traitement reste essentiellement la psychothérapie : apprendre à mieux se connaître pour gérer ses émotions, modifier ses réactions impulsives, et développer des relations harmonieuses.
Bon.
Au moins, le diagnostic est posé. Il semble juste.
Ainsi, je devenais vraiment folle, ce n'était pas juste dans ma tête. Cette Bête qui me grignote la raison existe vraiment, d'autres que moi l'ont connue. Et vaincue.
Alors je peux le faire aussi.
Oui.