.....mais la différence c'eeest que toi tu n'es plus là...."
Retour.
Depuis l'été 2009, depuis les péremptoires "C'est dans votre tête tout ça !" et autres "C'est un truc de bonne femme..." assénés par les médecins de l'époque, depuis ma prise en charge psy et ma sortie du trou, je refusais absolument de replonger de quelque manière que ce soit dans le circuit mal-toubib-analyses-médicaments-toujours mal. J'avais mal ? Tant pis : ça durait quelques heures, quelques jours, et puis ça s'arrêtait.
Là, je n'ai pas tenu. Épidémie de gastro à la crèche, les bébés, les adultes, deux, trois semaines. Et j'y suis passée à mon tour, mercredi dernier : deux diarrhées, un vomissement, un soupçon de fièvre le soir, et hop ! plus rien le jeudi.
Autant dire que les crampes et nausées du vendredi m'ont fait grimacer. Tout le week-end. Au point que lundi, j'ai appelé le toubib : absent, non remplacé, premier rendez-vous au cabinet dans 48h.
Soit. J'ai vraiment trop mal. Je vais voir le nouveau médecin des filles. Première frayeur : suspicion d'appendicite. Analyses de sang. Les résultats, le lendemain, écartent l'urgence, mais sont plus qu'alarmantes : il me prend rendez-vous en urgence avec un hémato, qui me reçoit cet après-midi.
Bonne nouvelle : pas besoin de refaire un myélogramme, du moins pas dans l'immédiat. Ouuuuf ! depuis 2 jours, les larmes me montent aux yeux à l'idée d'y repasser. On va se contenter de prises de sang lundi prochain, point de départ pour une surveillance à long terme, et comparaison avec celle de lundi dernier.
Une autre bonne nouvelle ? Ben oui il y en a plusieurs, autant en profiter ! Pas d'inquiétudes particulières sur mon nombre étonnant de neutrophiles (500, la fourchette étant de 1500 à 7000...) : c'est peut-être tout simplement une neutropénie ethnique, dans la mesure où je suis métisse.
L'autre piste est un terrain auto-immun, je détruirais au fur et à mesure et de plus en plus mes propres cellules sanguines, rouges et blanches. D'où l'intérêt d'une surveillance longue.
Enfin, en sourdine, l'intolérance au gluten est bien présente, et ne doit pas être négligée.
Pour terminer sur une bonne nouvelle (hein ? encore une ??) ce soir je suis soulagée, et heureuse d'avoir trouvé enfin des médecins qui me prennent au sérieux et entendent mes angoisses.
J'ai toujours mal, je ne sais toujours pas pourquoi ma moelle bosse de travers, mais de savoir où je mets les pieds, l'air de rien, ça aide quand même beaucoup à supporter.
"Oui c'est la même... chanson...."
2 commentaires:
moi je trouve qu'il y des choses qui changent dans ta vie
doucement
vers le bon
Faut y croire très fort alors...
Non, sérieusement : j'ai sans doute appris à me tenir à distance, avec l'âge je m'éloigne davantage, comme les livres que je dois tendre désormais pour les déchiffrer.
Je suis passée de l'autre côté.
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