Comme un fil entre l'autre et l'un
Invisible, il pose ses liens
Dans les méandres des inconscients
Il se promène impunément
Et tout un peu tremble
Et le reste s'éteint
Juste dans nos ventres
Un noeud, une faim
Il fait roi l'esclave
Et peut damner les saints
L'honnête ou le sage et l'on n'y peut rien
Et l'on résiste, on bâtit des murs
Des bonheurs, photos bien rangées
Terroriste, il fend les armures
Un instant tout est balayé
Tu rampes et tu guettes
Et tu mendies ses mots
Tu lis ses poètes
Aimes ses tableaux
Et tu cherches à la croiser
T'as quinze ans soudain
Tout change de base et l'on n'y peut rien
Il s'invite quand on ne l'attend pas
Quand on y croit il s'enfuit déjà
Frère qui un jour y goûta
Jamais plus tu ne guériras
Il nous laisse vide
Et plus mort que vivant
C'est lui qui décide
On ne fait que semblant
Lui, choisit ses tours
Et ses va et ses vient
Ainsi fait l'amour et l'on n'y peut rien
Je ne la connais pas
autrement qu'à travers son blog,
pourtant
ce soir,
je tremble devant cette nouvelle nuit qu'elle va traverser, avec son fils,
sans savoir s'ils ont atteint la rive ce matin.
J'ai envie de lui tendre la main.
Danse encore, Coline, chante ta vie.
Je pleure avec toi.
3 commentaires:
merci
on a traversé
et j'en suis contente
maintenant il faut attendre..
Encore...
Pffffff...
Mais je suis contente aussi.
encore.... et encore.... Nous, les Mères.... on met toutes nos forces pour atteindre l'autre rive, pour sauver nos enfants..... Parfois on y arrive, d'autres fois, pas...... Je ne la (les) connais (sais) qu'à travers toi, Petite Grenouille Chérie, mais espère avec vous, de tout mon être, que d'autres rives seront atteintes sans douleur, sans chagrin.... Espoir, espoir !
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