Le stress est là et bien là, la fatigue, l'humeur... La grippe a fauché successivement le fiston et la zazoune, s'agirait pas de la choper la semaine prochaine... Mais le grand lâchage des courses enfin "normales", après des mois de diète, commence ses ravages, je retrouve mes amis fidèles, mal au dos, à la bouche, brûlures et articulations douloureuses, mais qu'est-ce qui t'as pris enfin ? Dépose immédiatement ce bol de céréales !
Le carnaval des meuniers a été bien long jeudi, pas de nouvelles de celui des insectes de vendredi, et hier matin notre petit Woodywood Pecker a fait sensation à l'école... J'aime quand la machine à coudre fait naître de tels trésors ! Un rapport intime, une joie amoureuse, trop souvent gâchée par l'urgence ces derniers mois.
Les tests psychotechniques me bouffent le cerveau, impression détestable que je ne sais rien, que je n'y arrive pas, je ne retiens rien et c'est la colère qui l'emporte. Pression. Il me faudra un jour réfléchir vraiment à ces enjeux que je m'impose seule.
Agressive ? Je commence à l'être, ça m'échappe. Je vais bientôt devoir surveiller ces mots qui claquent tout d'un coup, qui s'échappent et flottent, écharpes légères et brumeuses, qui s'enroulent autour de mes gestes désespérés pour les récupérer. Non je ne suis pas de mauvaise humeur. Oui je suis fatiguée. Non tu n'y es pour rien. Excuse-moi.
Mon fils repart aujourd'hui. C'était bien, c'était bon de le voir, de le savoir dans le coin. Souvenirs mis en conserves, séchés au soleil et sagement alignés au coin de ma mémoire, j'espère le revoir très vite, j'enfouis mon nez tout contre ces dernières heures ensemble, et j'oublie le reste.
C'est un dimanche plein de brouillard. Les heures s'enfuient, je vais me lever, ranger mes feuilles et mon ordi, tant de choses encore à faire, hop, cette fois il faut y aller. Bouge.
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